05/07/2020
Tout ou rien
Veiller pour s'éveiller
S'éveiller pour évoluer
Évoluer pour se réaliser
Se réaliser pour être
Être qu'est-ce et pourquoi ?
02:01 Publié dans 42. Créations poèmes, 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sentence, maxime, aphorisme | Imprimer
04/07/2020
Trouver la liberté
L’homme est libre lorsqu’il ne cherche pas à se comparer aux autres ou à un autre. Ayant alors découvert son entière liberté, il découvre que chacun est différent et que c’est cette différence qui fait la liberté. Ne se comparant plus à l’autre, le sachant différent, il découvre sa grandeur comme il a découvert la sienne et peut alors se porter vers lui avec le cœur, en tout amour.
05:45 Publié dans 11. Considérations diverses, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liberté, autre, différence, complémentarité | Imprimer
03/07/2020
L'étrange bataille de San Pedro de Atacama (26)
– Eh bien, le seul moyen est d’obtenir du renseignement. Pour cela, vous pouvez tenter de le faire prisonnier, ou encore faire un autre prisonnier qui nous dévoilera son jeu, ou encore interroger un villageois qui pourrait leur vendre des vivres frais. Oui, cela existe. Un certain nombre de vos villageois se livrent à ce trafic quasi quotidiennement. Pour cela ils payent vos sentinelles et elles les laissent passer sans rien dire. Enfin, vous envoyer quelqu’un de confiance et qui connaît l’ennemi pour qu’il se renseigne au plus près de l’homme. S’il pouvait devenir ami avec lui, ce serait le comble. Sachant tout, ou au moins l’essentiel, on pourrait monter une contre-stratégie efficace.
– Le faire prisonnier serait prendre le risque de faire échouer le seul contact que nous avons avec l’ennemi. Cela me semble irréaliste. Il faudrait sans doute faire plusieurs prisonniers pour savoir ce que veut l’individu, parce que nous ne sommes pas sûrs qu’ils sachent quelque chose. De plus comment faire des prisonniers alors qu’ils ne se montrent pas ? Quant à se fier aux villageois qui n’hésitent pas à tromper leur pays pour se faire quelques billets, cela semble également assez risqué.
– Le problème, expliqua le capitaine, est que je ne connais personne qui soit suffisamment de confiance pour pouvoir se fier à lui. Quant à vous, je ne vois pas comment je pourrais vous faire confiance alors que vous apparteniez à ce pays il y a encore peu.
– Peut-être est-ce un risque à courir de votre part ?
– Surement pas. Je ne veux pas me créer moi-même des problèmes alors que nous en avons déjà suffisamment. Je vous remercie, mais c’est non.
Le soldat salua et sortit sans rien dire, laissant le capitaine songeur. Pour se changer les idées, il décida de faire le tour du village et constater par lui-même si les sentinelles connaissaient les consignes. Il commença par la grande porte, celle où l’individu s’était exhibé plusieurs fois. Depuis que l’individu avait fait son apparition, il y avait toujours quelques villageois auprès de la grande porte, prêts à avertir le reste du village d’un nouvel incident. Aujourd’hui, il remarqua une jeune paysanne, son chapeau sur la tête, ses larges jupes flottant autour d’elle. Elle avait un joli minois dû à sa jeunesse. Elle s’était assise sur un des piliers de la tour surmontant la porte et, les yeux dans le vague, ne semblait rien vouloir de concret. Son plaisir était d’être là, pour raconter par la suite ce qui pourrait se passer. Mais tout ceci n’était qu’hypothèse et la lasserait sans doute. Pour l’instant elle tenait sa place, derechef. Un peu plus loin, le capitaine vit une vieille femme, le regard encore vif. Elle observait les alentours, au-delà de la porte, comme si elle s’attendait à voir surgir l’homme pour s’exclamer et rameuter toutes ses comparses. Rien ne se passait. Enfin, un homme était là. Juché sur une poutre maîtresse de la tour, il regardait au loin, les yeux plissés comme s’il tentait de deviner ce qui pourrait se passer dans les minutes suivantes. Mais rien. Le vide de l’espace entre les cactus qui poussaient à environ trois cent mètres du village, plus exactement des remparts comme le disait avec élégance le capitaine.
07:24 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chili, bolivie, guerre | Imprimer
02/07/2020
Rues d'été
La fenêtre est ouverte
L’air frais entre en catimini…
Le roulement des pneus
Sur la chaussée bruyante
Deux femmes, jeunes
Consultent leur agenda
Dans le noir de la rue
Elles passent sans le voir
Comme on passe devant un homme
Qui n’est plus de ce monde
Et marche avec certitude
Sans savoir qu’il en a
Les voitures roulent sur le boulevard
Émettant le fond sonore
Tel le bruissement des arbres
Un soir d’été ou de printemps
Elles sont parties dans le noir
Englouties par la tiédeur
Dans le frissonnement du vent
Il est trois heures…
Paris dort…
Les femmes sous la couette
Les hommes rêvant à leurs formes
Les enfants seuls au monde
Et lui, veillant sur la rue
La fenêtre ouverte
Pour le meilleur et pour le pire
© Loup Francart
07:11 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer
01/07/2020
Embaumement
Nu, mortellement
auréolé de gloire
il fut embaumé
10:43 Publié dans 31. Pictoème, 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pictoème, couchant, mort | Imprimer
30/06/2020
Poésie et mystique
La poésie, comme la mystique,
dévoile l’invisible derrière le visible.
Elle donne vie à l’être intérieur
en osmose avec le monde.
06:09 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poète | Imprimer