Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/07/2017

Street Art (2)

1- 17-07-06 La villette 2 (33).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (31).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (24).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (19).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (18).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (9).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (11).JPG

Inégaux certes, mais de belle facture !

08/07/2017

Street art (1)

Dans le 19° arrondissement, rue de l'Ourcq ou rue de Crimée, je ne me souviens pas, quelques tags magnifiques qui valent le déplacement !

1-IMG_5142.JPG

1- 17-07-007.JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (47).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (46).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (44).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (40).JPG

1- 17-07-06 La villette 2 (36).JPG

(Suite demain)

13/10/2016

Street art : Nelio

Nelio Paris 2.jpg

Quel peintre ! Une production éblouissante et un art abstrait proche des grands peintres.

« J’ai trois manières de produire mes œuvres : soit elles se basent sur une réflexion, soit elles sont réalisées comme un exercice ou une expérimentation. Quand mon travail est basé sur une réflexion, je transmets certains messages dans mes peintures, que ce soit en relation avec les observations du monde qui m’entoure, ou par des réflexions introspectives, philosophiques ou politiques. Mais à la manière d’un graphiste lorsqu’il créé un logo, je vais condenser toutes les idées de base, de sorte à ce qu’elles se transmettent parfois seulement par une forme ou une couleur. Cela devient moins évident, plus complexe, et donne lieu à des interprétations différentes. Ainsi, le message peut être le point de départ de création mais pas forcément l’objectif final de l’œuvre.

A d’autres moments, le point de départ de mes peintures est un exercice. Celles-ci peuvent donc être une représentation de mes recherches actuelles, une étape dans ma construction artistique, que ce soit dans la composition, la couleur, la forme, la matière, la lumière, le volume,… De cette façon, mes peintures parlent parfois exclusivement de peinture. »

Nelio Lyon.jpg

Nelio - Lyon

Nelio Paris.jpg

Nelio - Paris

Nzlio Montréal.jpg

Nelio - Montréal

street art,art abstrait,peinture,dessin

Nelio - Argentine

street art,art abstrait,peinture,dessin

Nelio - Minimalism

08/03/2016

Trompe l'oeil

Quelques trompe-l’œil :

Suspendu et introuvable !

16-03-07 Image surréaliste 1.jpg

Allez savoir où est le réel !

16-03-07 Image surréaliste 3.jpg

 

 

06/12/2014

Street art, avec brio !

Julian Beever est un artiste britannique qui connaît la célébrité par ses œuvres à la craie qu'il réalise sur les trottoirs dans toute l’Europe.

 

Des images déformées qui, vues sous un certain angle, donnent l'impression d'images en 3D alors qu’elles sont peintes, à plat, sur le sol.

Mais pour réaliser une telle photo, la réalité est bien différente :

C’est le mystère de la perspective qui englobe dans l’œil la réalité à travers l’habitude de la vision. Cela peut devenir effrayant :

Il peuple les rues de ses images transformées qui vues d’un certain angle deviennent images vivantes. Ce réalisme est impressionnant parce que factice. Mais on aime être trompé par de tels artifices. Quel brio :

 

Oui, c’est renversant, on tombe dans l’illusion et l’on ne sait plus où commence le faux du vrai et si l’on est dans son corps ou dans son imagination.

 

25/03/2014

La petite ceinture, côté nord (2)

Chaque tag a sa particularité. Il peut être ordonné, global et coloré, incompréhensible, fleuri, pimpant.

 

 

 

 

 

Ils s’enchevêtrent, se marchent dessus. C’est à celui qui se réserve une place de choix. Certains sont presque des dessins contemporains, du design pur et dansant.

 

 

D'autres sont même des dessins. Peu, car la liberté est dans l’abstraction, dans la singularité de sa propre signature, dans sa marque de fabrique que l’on affiche glorieusement, comme un trophée.

 

 

Allez, un coup d’œil à la gare. Enfin… Ce qu’il en reste.

1-P1010979.JPG1-P1010980.JPG
 

 

 

 

 

 1-P1010982.JPG

21/03/2014

La petite ceinture, côté nord (1)

Ils partirent en catimini, enfourchant leurs vélos, revêtus d’un jean, d’un pull camionneur et d’un anorak. Lampe de poche obligatoire ! L’un, jeune sur un vélo moderne (entendez par là qu’il n’a qu’un cadre, qu’un pignon, qu’un frein et que l’on est pratiquement couché sur cet assemblage), l’autre, plus âgé, plus droit sur un vélo allemand gris perle et pneus increvables. Près du boulevard circulaire, porte de Pantin, ils les attachèrent, se glissèrent entre deux clôtures et les voilà seuls dans un paysage à la Stalker, le film de film d’Andrei Tarkovski (1979, voir le 24 décembre 2011), les tags en plus.

La zone est un lieu interdit d’accès. Elle est devenue un lieu mythique. Au cœur de la zone, le tunnel. On l’atteint après une longue marche, difficile.  Chaque pas est mesuré, différent, chaotique, à la distance différenciée de chaque traverse.

Ils sont environnés de tags, signatures originales, propres à chaque « artiste », difficilement lisibles, environnées d’autres tags, enchevêtrées dans un réseau de signatures, comme une pétition en plein ciel, cachée aux parisiens qui ne connaissent pas les secrets des couloirs de fer abandonnés.

Ils traversent des lieux mixtes, entre zone et ville où certains cultivent leur jardin, en toute innocence.

 

paris intra-muros,street art,graffitis,tags,stalker,exploration

 

 

 

Voici le tunnel. Entrée dans le noir, la crasse, les détritus. Une odeur de renfermé, les pas soulèvent la poussière, pas un bruit ne vient troubler la marche. Ils tournent avec allégresse les moulins à éclairer (vous connaissez ces lampes de poche sans pile qu’une dynamo entraîne en tournant la manivelle). Parfois, un puits de lumière, tagué bien sûr, d’une statue sans relief, sorte de décor virtuel.


1-P1010958.JPG

Après cinq minutes, ils débouchent dans une ancienne gare. Un chef d’œuvre de Street Art, brouillon certes, mais c’est sa caractéristique. Promenade dans une cathédrale de couleurs violentes, d’herbes, de fer et de pierres… Les graffitis en sont le décor baroque qui envahit tous les murs, quel qu’en soit la hauteur.  Le cloître étire ses piliers, désert et silencieux. La méditation y est praticable, malgré les odeurs. Rien ne viendra troubler votre paix… Et vous contemplez des chefs d’œuvre.

02/12/2012

Signatures (Street art 3ème et dernière partie)

La signature ne remplace pas l’image. Elle en crée parfois une parallèle, pâle copie de la réalité. Mais lorsque signature et portrait devienne fruit de l’imagination, quel méli-mélo :

PB230038.JPG

A tel point que certains s’insurgent devant tant de fantaisie. A quoi sert la beauté des formes si derrière se cache la fureur de vivre ?

PB230037.JPG

Et ricanent ceux qui volent dans les flots en contemplateurs de ces luttes entre artistes :

PB230035.JPG

Alors laissons parler la poésie, échevelée, extasiée, aux cheveux entremêlés, qui regarde passer le papillon des rêves, alors qu’en vis-à-vis la passion se repose, entourée de ses ardeurs apparemment innocentes :

PB230032.JPG

Retour à la bande dessinée, où l’opératrice de charme se prépare à faire sauter votre propre image, celle qui la regarde, concupiscente :

PB230031.JPG

Enfin trois regards sur notre société, très différents, mais qui met en évidence la diversité des artistes :

L’irréel éclaboussant

PB230025.JPG

La fureur s’en prenant à l’écriture

PB230022.JPG

L’argent qui n’a plus besoin de signatures 

PB230023.JPG

Au-delà de l’enfer, au bout des lettres entrechoquées, se cache la mort, les yeux sur l’éternité, bien sûr le visage à moitié dissimulé par une capuche qui est la signature des dieux de la rue et des rois de la peinture en bombe.

PB230016.JPG

 

25/11/2012

Signatures (Street art 2ème partie)

En poursuivant le chemin, j’entrai dans un monde de plus en plus bigarré, mais inquiétant, car l’imagination des signataires devenait chaotique :

PB230011.JPG

Les lettres parlaient d’autres langages, à voir beaucoup plus qu’à écouter :

PB230019.JPGPB230021.JPG

 

 

 

 

Certaines étaient prises de tremblements dans lequel on voyait la folie se glisser sous forme de vapeur :

PB230026.JPG

D’autres se dénudaient, en groupe compact, sous forme de protestation :

PB230029.JPG

D’autres enfin se cachaient en équipage, comme des fantômes, devant l’enchevêtrement de corps brisés d’une meute en délire :

PB230030.JPG

Cri d’effroi, cri de colère, peut-être cri d’amour, se cachent derrière cette mêlée de rugby :

PB230036.JPG

Plus loin encore, commence le monde dans lequel les lettres n’ont plus d’importance : l’impact de l’image est plus fort que le bruit des mots. Ce sera pour la troisième partie.

 

24/11/2012

Signatures (street art, permière partie)

Qu’est-ce qu’une signature ? Ma trace, la mienne, pas celle d’un autre. Lorsque je signe, je suis, je l’atteste et je demeure.

Il y a deux jours, courant le long du canal de l’Ourcq et ayant dépassé les maisons individuelles et les usines sales, j’arrivai au no man’s land séparant la banlieue d’une campagne chétive et apeurée. J'y découvris un mur de signatures sur quelques centaines de mètres, perdu dans les herbes. Que c’est laid ces couleurs criardes sur les murs lépreux, me direz-vous. Oui, sans doute, si l'on n’y voit que des gribouillages informes. Mais dans un regard plus attentif, on constate l’ingéniosité des signataires en poursuite de reconnaissance. Alors, partons à la découverte de quelques-uns de ces sceaux personnels qui possèdent leurs propres individualités et des caractéristiques qui dévoilent l’être de chair qui l’a créé.

Les plus belles signatures sont bien sûrs indécryptables, pires que les médecins dont les gribouillis rendent malades les patients. Elles peuvent en  côtoyer de plus civilisées :

PB230001.JPG

Enchevêtrement de traits et de courbes qui donnent le vertige ou parfois mal au cœur :

PB230006.JPG

D’autres sont de véritables coffres forts dont on peine à chercher la serrure :

PB230007.JPG

Ou encore des éclairs tirés d’un geste rageur :

PB230009.JPG

Ou faussement rageur, s’ordonnant au calme malgré l’explosion de zébrures, véritable gerbe d’étincelles :

PB230010.JPG

Certaines signatures sont de véritables déclarations de guerre, avec armes en prime, mais pas directement, en arrière fond, comme un décor qui affirme la virilité du signataire et la réponse d’un adversaire potentiel :

 

PB230018.JPGPB230017.JPG

 

 

 

 

 

 

De véritables bonbons en guimauve peuvent également consteller le mur fier de telle signature :

PB230004.JPG

24/05/2012

L’art urbain ou street art : quai de l’Aisne (3ème partie)

 

Rappelons que l’art urbain est apparu en France à partir de mai 68 et c’est dans les années 80 que Jack Lang, ministre de la culture, lui a donné ses lettres de noblesse, si l’on peut dire. C’est vrai, je vousStreet Art 124 red.JPG l’accorde, s’agit-il réellement de beauté lorsqu’on voit ces signatures torturées envahir nos bâtiments, dénaturant leur beauté occidentale de symétrie et de richesse. Mais est-on réellement à Paris et non sur d’autres continents devant ce bâtiment désaffecté, vestige d’une industrialisation à outrance de la banlieue, puis abandonné aux passants de nulle part qui y trouvent de quoi épancher leur passion pour le tag ou le graffiti. Seul reste le ciment brut qui sert de toiles à ceux qui n’ont pas les moyens de s’en payer et qui peuvent ainsi montrer au monde leur rage et leur art, s’ils en ont. Car, il faut l’avouer, comparer ces gribouillis et les peintures préalablement montrées est une tromperie certaine.

Street Art 122 red.JPG

 

 

Alors pour finir, regardons cette maison de Pantin, sur le canal, quel bonheur ! Un éclatement de génie journalistique au-dessus de la fenêtre du restaurant.

 

 

 

Oui, admirons-la en grand ! C’est l’œuvre d’un professionnel. C’est moins onirique, mais c’est un rappel des bandes dessinées de notre enfance.

 

Street Art 123 red.JPG

 

18/05/2012

Exposition Christopher Wool, au musée d’art moderne de la ville de Paris

 

 

Le musée d’art moderne nous annonce que Christopher Wool est une des figures majeures de la scène internationale et l’un des peintres américains contemporains les plus influents.

Pourquoi pas ? Admirons donc :

 

 

C Wool 6.jpg

 

 

Après ce regard incertain, nous avons le droit d’avoir quelques doutes sur les qualités de ce peintre international. Cela rappelle Damien Hirst (voir le 10 mars 2012). Même toiles grandioses par leurs dimensions, même salles d’exposition encore plus grandioses, même public, absent, malgré toutes ces qualités. Que nous montre-t-il ?

C Wool 2.jpgC Wool 5.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Des tags qui, à l’inverse de la passion pleine de liberté des street artists, sont peints avec beaucoup de réflexion sur des toiles. Mais cela reste des tags, et pas des meilleurs. Il s’agit de tortillons sans début ni fin. Beaucoup de ceux-ci sont d’ailleurs à moitié effacés, comme si le peintre lui-même s’était rendu compte de leur inanité.

Parfois les gribouillis sont remplacés par des lettres, voire quelques mots (exemple : SEX LUV !). Quelle preuve de créativité ! Là aussi, m’objectera-t-on, il s’agit par la dérision de mettre en évidence le décalage entre l’artiste et la société bourgeoise. Mais je ne crois qu’il en soit ainsi, du moins en ce qui le concerne. Il s’est parfaitement intégré à la société artistique contemporaine fabriquée de toute pièce par un système médiatique qui vante ses qualités picturales : « La composition des éléments picturaux – des lignes noires peintes à la bombe ou des clichés d’images sérigraphiées sur toile – se fait de plus en plus complexe et diffuse. Ses peintures plus récentes associent techniques sérigraphiques et peinture à la main. Entre improvisation et composition, ces œuvres aux techniques multiples font preuve d’une grande liberté formelle. » (MaM Paris)

Allez, faisons une exception pour cette toile, taches qualifiées de picturales, faites à la manière d’Henri Michaud, avec, malgré tout, moins de génie. Mais… les toiles sont beaucoup plus grandes !

 

 

C Wool 4.jpg

 

14/05/2012

L’art urbain ou street art : quai de l’Oise (2ème partie)

 suite du 30 avril :

 

Sur le canal Saint-Martin, près de la Villette, existe aussi un mur magique, évocateur de l’Afrique par ses personnages, de l’Amérique centrale et du rêve intégral qui permet de digérer l’enseStreet Art 113 red.JPGmble.

Tout d’abord les personnages avec une belle africaine qui cache pudiquement ses seins, sous le regard d’un sorcier inca, sorte de gargouille sortie du magma incandescent de l’imagination de l’artiste. Plus à gauche, l’Afrique jeune brise ses chaînes, le regard effrayé de son acte, ne sachant ce qu’il va advenStreet Art 114 red.JPGir. 2013, dans un an, la révolution africaine ? Et encore plus à droite, jusqu’au bout de la rue, le monde précolombien des mayas ou des incas ou des aztèques, imagé, transposé, mais bien là. Il nous tire la langue, comme pour se moquer de nous, petits bourgeois français Street Art 115 red.JPGhabitant dans cette ville de Paris, cosmopolite, au sang chaud.

 

 Street Art 118 red.JPG

 

Sur l’autre angle du mur, une transition représentée par la femme française dont les seins et le nombril constituent des cibles privilégiées, qui dit au revoir ou bonjour, à la chevelure d’or (ou presque) et un sourire radieux. Bref, la femme telle que la rêve des millions de français (semble-t-il !).

peinture,dessin,street art,tag

Prolongation sur la droite avec ce rêve onirique de pieuvre entourant le psy, dont les lettres semblent affolées par cette apparition inusitée. Une bataille imaginaire de l’esprit qui étouffe entre ces murs trop petits.

 

 

 

Street Art 120 red.JPG

Enfin, plus à droite, une usine à gaz précolombienne qui rappelle quelque peu le dessin opposé, mais plus torturé, à mi-chemin aussi des dessins africains. Mélange extraordinaire des civilisations comme un résumé de la mondialisation de la rue.