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14/05/2012

L’art urbain ou street art : quai de l’Oise (2ème partie)

 suite du 30 avril :

 

Sur le canal Saint-Martin, près de la Villette, existe aussi un mur magique, évocateur de l’Afrique par ses personnages, de l’Amérique centrale et du rêve intégral qui permet de digérer l’enseStreet Art 113 red.JPGmble.

Tout d’abord les personnages avec une belle africaine qui cache pudiquement ses seins, sous le regard d’un sorcier inca, sorte de gargouille sortie du magma incandescent de l’imagination de l’artiste. Plus à gauche, l’Afrique jeune brise ses chaînes, le regard effrayé de son acte, ne sachant ce qu’il va advenStreet Art 114 red.JPGir. 2013, dans un an, la révolution africaine ? Et encore plus à droite, jusqu’au bout de la rue, le monde précolombien des mayas ou des incas ou des aztèques, imagé, transposé, mais bien là. Il nous tire la langue, comme pour se moquer de nous, petits bourgeois français Street Art 115 red.JPGhabitant dans cette ville de Paris, cosmopolite, au sang chaud.

 

 Street Art 118 red.JPG

 

Sur l’autre angle du mur, une transition représentée par la femme française dont les seins et le nombril constituent des cibles privilégiées, qui dit au revoir ou bonjour, à la chevelure d’or (ou presque) et un sourire radieux. Bref, la femme telle que la rêve des millions de français (semble-t-il !).

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Prolongation sur la droite avec ce rêve onirique de pieuvre entourant le psy, dont les lettres semblent affolées par cette apparition inusitée. Une bataille imaginaire de l’esprit qui étouffe entre ces murs trop petits.

 

 

 

Street Art 120 red.JPG

Enfin, plus à droite, une usine à gaz précolombienne qui rappelle quelque peu le dessin opposé, mais plus torturé, à mi-chemin aussi des dessins africains. Mélange extraordinaire des civilisations comme un résumé de la mondialisation de la rue.

 

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