Signatures (Street art 3ème et dernière partie) (02/12/2012)
La signature ne remplace pas l’image. Elle en crée parfois une parallèle, pâle copie de la réalité. Mais lorsque signature et portrait devienne fruit de l’imagination, quel méli-mélo :
A tel point que certains s’insurgent devant tant de fantaisie. A quoi sert la beauté des formes si derrière se cache la fureur de vivre ?
Et ricanent ceux qui volent dans les flots en contemplateurs de ces luttes entre artistes :
Alors laissons parler la poésie, échevelée, extasiée, aux cheveux entremêlés, qui regarde passer le papillon des rêves, alors qu’en vis-à-vis la passion se repose, entourée de ses ardeurs apparemment innocentes :
Retour à la bande dessinée, où l’opératrice de charme se prépare à faire sauter votre propre image, celle qui la regarde, concupiscente :
Enfin trois regards sur notre société, très différents, mais qui met en évidence la diversité des artistes :
L’irréel éclaboussant
La fureur s’en prenant à l’écriture
L’argent qui n’a plus besoin de signatures
Au-delà de l’enfer, au bout des lettres entrechoquées, se cache la mort, les yeux sur l’éternité, bien sûr le visage à moitié dissimulé par une capuche qui est la signature des dieux de la rue et des rois de la peinture en bombe.
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