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04/07/2021

L'intelligence émotionnelle (1)

L'intelligence émotionnelle s'inclut dans quatre domaines assez différents les uns des autres.

Une notion  de connaissance de soi ou même de développement personnel de soi qui comprend :

      • La capacité à identifier ses émotions : Les émotions fonctionnent comme un système d'alarme et livrent des indicateurs sur notre connaissance d’une situation. Elles affectent nos perceptions, jugements et induisent des comportements. Elles ont pour origine un déclencheur interne ou externe.
      • La capacité à connaître les émotions de base, auxquelles on devrait ajouter l’atonie ou la torpeur (réflexe de non-réaction face à un événement induisant une émotion forte).
      • la capacité à les intégrer dans une compréhension plus large des comportements (cerveau droit et gauche).

    • La capacité à maîtriser ses émotions : connaître et maîtriser l’enchaînement des émotions dans le cycle peur-colère-dépression-espoir.
    •  

    Une notion d’empathie (Capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent)

    • La capacité à comprendre les émotions des autres : l'empathie est la capacité à s'identifier à autrui, à ressentir ce qu'il ressent, à se mettre à la place de l'autre.
    • La capacité à les intégrer dans une compréhension plus large des comportements (cerveau droit et gauche) ;

02/07/2021

L'intelligence émotionnelle

Beaucoup emploient le terme "Intelligence émotionnelle" qui désigne « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres » (Mayer & Salovey, 1997).

En fait, ce terme désigne deux aspects d'un même problème :

  • L’intelligence est ici utilisée au sens classique du terme : Faculté de connaître, de comprendre ; ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance rationnelle (opposé à sensation et à intuition).
  • Mais cette dénomination cache également l’intelligence au sens anglais du terme, c’est-à-dire la capacité à acquérir du renseignement et à l’utiliser pour faciliter la compréhension et l'action auprès des différents groupes primaires constituant la société.

Mais si l’on veut en faire un concept utile pour les responsables quels qu’ils soient, peut être faudrait-il parler de « résonnance émotionnelle », car la particularité de ce concept est qu’il n’est pas raisonné à la manière des concepts intellectuels. L’agression de toute émotion tient au fait qu’elle résonne en nous de manière excessive, empêchant toute analyse logique des faits. Elle entraîne des changements de paradigmes et de vision personnelle de l’environnement de chacun. C’est ce changement qui procure un décalage entre les responsables et les réactions des groupes qui y sont soumis.

Mais au-delà du terme que contient réellement ce concept ? C'est ce que nous allons nous efforcer de comprendre au cours des prochains jours.

01/07/2021

Infini (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 93.jpeg

Le geste plein d’espoir,
Nous avancions sur la grève rocailleuse,
Entre l’air et l’eau, vers le ciel et la mer,
Accompagnés des cris hostiles des oiseaux.
Nous trébuchions sur le sol visqueux
Et tes pieds nus s’enfonçaient dans le granit.
Nous devions ensemble tirer dessus
Pour les ressortir gris et poisseux,
Et je les essuyais avant de repartir. 
Le ciel était descendu sur l’horizon,
Jusqu’à toucher nos fronts de sa voûte poussiéreuse,
Et nous nous courbions un peu plus sur la pierre 
Escaladant avec peine de rondes roches gluantes
Qui gémissaient à l’atteinte de nos ongles crispés.
Ta main parfois m’enserrait la taille. 
Je goûtais la morsure de tes doigts sur ma chair
Qui faisait tressaillir les muscles.
Nous marchions depuis le matin, sans nourriture,
La langue sèche, l’œil fiévreux,
Et le soir ne voulait pas tomber.
Où d’ailleurs aurions-nous pu nous étendre ?

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 64.jpeg

05:10 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : japon, mer, ciel |  Imprimer

30/06/2021

Possession (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

 Je veux vivre, disaient-ils
Ils se gorgeaient de mots
Ils s’emparaient de choses
 Et ces choses, ces mots
Ils en faisaient la vie

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 158.jpeg

C’étaient des appareils de fer et de plastique moulé
Des moteurs tournant bien carrés dans leur caisse
Des chaises et des fauteuils pour ne pas s’asseoir
Des tables de musée dans les salles à manger
Des bibelots étranges et quotidiens possédés par caprice
C’étaient des mots savants, bien formés
Achevés par un isme et vêtus d’une majuscule

  © gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 165.jpeg

Les mots nus étaient tristes et leur paraissaient faux
Ces mots sortis de la bouche des enfants
Qui ignorent encore l’ivresse des belles phrases

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 109.jpeg

Ils vivaient, disaient-ils
Ils croyaient tout avoir
Ils avaient le savoir
Ils connaissaient la possession

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 141.jpeg

 Puis, un jour, ils sont morts
Et ils ont tout perdu
Ils sont passés à côté de la vie
Ils ont toujours évité les humains

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 86.jpeg

29/06/2021

Rideau (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

 

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 70.jpeg

Un autre monde
Il entra subrepticement
Le noir l’emplissait
Il venait de crever l’abcès
Et pénétra au-delà du connu

Le silence accompagnait l’image
Noir, pas un bruit
Rien où s’appuyer
Il marchait dans le coton
Avançait avec peine
Malgré l’absence d’obstacles
Là, au centre de lui-même
Il n’y avait rien
Juste une sphère
Un grain de folie
Dans l’immensité du quotidien

Le temps s’arrête
La vie n’est plus
Ou tout au moins l’agitation

Il s’absente
Il ne sait rien
Et il sait tout
Mais le tout n’est rien
Et le rien devient tout
Il voudrait bien secouer ce refuge
Savoir si le grelot tinte

Est-il encore là, au centre
Dans ce moi qui le détient
Ou a-t-il franchi la porte
De la blancheur absolue
Dans laquelle rien ne pèse
Sans temps ni espace
Juste un douillet nuage
Qui l’entraîne au loin
Au-delà des apparences
Où le rien et le tout se côtoient
Où ni la hauteur ni la largeur
Ni même la profondeur
N’ont d’existence 

Le soi est vide de tout
Le tout n’est plus qu’un chatouillement
Au fond de la gorge
Qui n’est ni un rire ni un regret
Un vague souvenir
D’une vie antérieure
Pleine de bruits et de fureur

Ne reste plus qu’un rideau impénétrable
Qui cache l’autre monde
Inconnaissable, mais bien réel

 

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 110.jpeg

 

28/06/2021

Infini

L’infini n’a rien, 
Ni commencement ni fin
Il ne contient rien 
Et contient tout

Imagine un point
Si petit, si petit
Qui enfle et grossit
Et devient tout

Non, je ne peux l’imaginer
Puisque j’en fais partie
Je ne sais où je suis
Et encore moins ce que j’y fais

Celui qui m’a créé
Me regarde-t-il comme une fourmi
Ou sans considération de temps et d’espace
Son regard ne voit-il que moi ?

Et moi-même je ne me vois pas
Car je suis derrière le hublot
Rêvant à un monde sans consistance
Qui s’éloigne à grands coups d’ailes
Mais qui regarde qui ?
Le point est-il sans fin ?
Y a-t-il une fin visible ?
Suis-je moi-même infini ?