21/04/2019
Partita No. 2 & 6, Toccata in C minor, interprétées par David Fray
Encore lui ! Oui, c'est bien différent du jeu de Glenn Gould.
C'est une autre beauté, plus sage, plus coulante, moins chargée d'émotion, mais combien belle également.
Alors écoutons :
Dieu construit le monde, un monde en expansion...
07:09 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
20/04/2019
Sursaut
Il est venu le temps de laisser ton ardeur
Est venu le moment de te débarrasser
Du poids de ton néant et ta pauvre langueur
Dresse-toi ignorant et ne sois angoissé
La gangue du monde t’a assez endormi
Repose ton esprit et cours au vent furieux
Plus rien ne doit venir de cette académie
Largue tes chimères, tu sortiras glorieux
Oui, sors de ton sommeil et parcours librement
Les prairies désertées de ton avènement
Il est venu le temps du seul dépouillement
Ton regard est sacré, perçant la distance
Il t’ouvre l’hérédité d’une autre appétence
Dresse-toi et trouve ta réelle vaillance
© Loup Francart
07:35 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
19/04/2019
Ballet Igor Moïsseïev
La transe au bout des pieds
jusqu'à la perfection ou l'exclusion
06:04 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, danse, russie | Imprimer
18/04/2019
Vide
Faire en soi le vide pour le combler des autres.
Plus exactement, l'amour consiste à faire le vide de soi en soi.
Le mouvement de l’âme est le même que celui qu’exige la musique :
Un vide où résonnent les notes devenues sensibles.
07:11 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maxime, sentence, méditation, paradoxe | Imprimer
17/04/2019
Epilogue
Décoré, le fut-il, de l’ordre du Capriçon
Chaussettes vertes et caftan bleu
Il pleura longtemps sur la perte
D’un troisième œil sans ouverture
Et caressa le cou du chat couché
Il s’en fut ensuite, seul, dans le désert
Marcher à l’ombre des dunes
Sans trouver de quoi le satisfaire
Alors il se jucha sur la plus haute
Et proclama ces mots :
« Que crois-tu être, toi qui cours
Et n’attrapes jamais rien
Depuis longtemps tu erres
En solitaire et l’âme triste
Sans rencontrer ton double ! »
Puis il s’enfonça dans l’eau
Regarda autour de lui
Fit un clin d’œil au chat
Et se laissa glisser tranquillement
Vers l’être sidéral et sans forme
© Loup Francart
07:14 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer