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26/05/2019

Expérience de pensée

L’imagination est plus importante que le savoir.
Einstein


Connaître, c’est voir de l’extérieur
Acquérir une vision où l’on n’est pas inclus
Voir avec les yeux froids d’un veau mort-né
Rien alors n’imprime notre imagination
Vierge de tout regard et de toute connaissance
On se laisse aller comme un amateur
Ou le collégien qui ne peut laisser entrer
Des idées qu’il ne comprend ni ne vit

Le délire s’empare alors de vous
Vos sens ne vous servent à rien
Vous errez dans un paysage inconnu
La tête vide, les bras ballants, le corps flottant
Rien de ce que vous connaissez n’est visible
L’au-delà de l’espace et du temps se dévoile
A côté de ceux-ci apparaissent d’autres dimensions
Non perceptibles et étroitement mêlées aux nôtres
Vous vous accrochez à ces cordes d’énergie
Qui créent sans cesse la lumière et la matière
Vous passez ensuite d’un univers à un autre
Par des trous noirs qui vous propulsent
Non seulement au-delà du mur de Planck
Mais également au-delà de ce que votre imagination
Peut suggérer à votre petit cerveau

Ce rien est plein de tout
Et ce tout cache un autre rien
Qui vous conduit à un autre tout
Qui sans cesse crée un Un singulier
Où nous sommes heureux de vivre

©  Loup Francart

25/05/2019

Morale et amour

La morale chrétienne est une morale sans fin parce qu’elle est fondée sur l’amour. Est-ce d’ailleurs à proprement parler une morale, la morale étant une méthode de  préservation de la société, une foi en vue de la survivance de l’humanité ?

L’amour et plus particulièrement la conception chrétienne de l'amour agapè, va au-delà de toute morale, il requiert l’être tout entier et non pas seulement l’être dans son aspect social ou même purement humain.

On ne peut observer et vivre l’amour une fois pour toutes, car l’amour exige toujours plus.

 

 

24/05/2019

Toi-même ?

Es-tu toi-même ou joues-tu à être toi-même ?
L’image que tu te donnes de toi
Est-elle l’image que les autres voient ?
Elle est belle cette image, mais est-elle véridique ?

J’ai connu un être qui ne sut jamais qui il était
Un jour, il disparut derrière l’imagerie
J’eus beau chercher, je ne trouvais plus rien
Pas même l’emplacement d’un mirage
La route était vide et sans bas-côtés
Je partis en courant de peur de me voir

Depuis j’erre dans un rêve sans réalité
Regardant mon double, hilare d’inconnaissance
Oui, la vie est un rêve qui finira bientôt
Qu’y aura-t-il après ?

©  Loup Francart

23/05/2019

Pérégrinations

A paraître prochainement aux Éditions des poètes français :

 

Loup Francart

 

Pérégrinations

Pictoèmes

Couverture illustration couleur 29-04-01.jpg

Un pictoème est l’association d’un poème et d’une image, que celle-ci soit dessin, tableau ou photo. Le poème est incomplet sans cette image et inversement celle-ci éclaire le poème. Les deux forment un ensemble indissociable évoquant un instant, une émotion, un sentiment, voire une histoire ou même un concept.

19-05-23 Extraits Pérégrinations 2red.docx 

Prochainement...

22/05/2019

Déplacement

Tous plongés dans leur tête
Pas celle qu’ils portent sur leurs épaules
Non, celle qu’ils tiennent comme un talisman
Dans une main aux doigts multiples
Qui s’agitent sans cesse joliment
La tête, l’autre, la vraie, dodeline
Au gré de la musique endiablée
Les fils sortant des oreilles comme des éclairs

Parfois l’un d’eux cesse et réfléchit
En a-t-il encore réellement la volonté ?
Ses batteries semblent à plat
Un voyant rouge s’allume. Que faire ?
L’homme sort de son sac un boitier
Et branche un autre fil sur l’autre boitier
Comment s’y retrouve-t-il ?
Mais ça marche, il reprend son dodelinement

Tiens, une sonnerie intempestive résonne
Une dame, robe rococo, bouche rougissante
Se jette sur son sac, fouille dans les écueils
Sort rose aux joues, rouge à lèvres
Parfum pour les aisselles, brosse à cheveux
Enfin, l’objet magique hurlant son appel
Allo ? crie-t-elle dans l’appareil
Tous se retournent, elle n’entend pas
Elles retirent ses boules Quies
Parle moins fort, hurle-t-elle

Dehors la nature fait silence : le train passe
Laissant filer les pensées dérisoires
Émanant des antennes emmêlées
De voyageurs inconscients, mais tranquillisés
Plus de prés verdoyants, plus d’hirondelles en folie
Plus même de tracteurs crachant et fumant
La vie est à côté, dans le train fonçant
Dans le boitier noir qu’ils tiennent en main
Et auquel ils donnent le nom de toile

La vie ne serait-elle plus qu’une toile peinte
Où se passent en catimini des événements virtuels
Certes toujours des émotions, mais expurgées
Elles ne viennent plus de leur cœur
Mais de leur tête, la seconde,
Celle qui n’est rien pour toi
Mais tout pour eux
Bientôt plus besoin de guillotine
Seul importera la poche à transfusion
Ou mieux, le fil baladeur
Qui vous remettra dans le droit chemin

Allez, dors donc et rêve au bienfaiteur
Qui s’efforce de te faciliter la vie
La gare viendra bientôt, rose de confusion
En attente d’espoir et de vraie vie

©  Loup Francart

21/05/2019

Plénitude

 

La sagesse est d'exiger beaucoup de soi et peu des autres.

Alors vient la plénitude.

 

20/05/2019

Suite tableau

Enfin ! Fini le tracé. Quelle engeance...

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