29/11/2024
OFFREZ UN LIVRE POUR NOËL
« Un matin de septembre, la vie se déchire. Je n’ai plus rien. Je me regarde, vide, sans motivation, sans désir, sans volonté. Il me faudra longtemps pour retrouver une motivation de vie. Je suis en deuil de mon moi. Il est mort. Je m’efforce de découvrir une vie intérieure. Un an plus tard, est né un autre moi-même. Quelle expérience ! Je découvre une autre vision de la vie, plus nette, plus réelle, plus près de moi, qui est moi sans être moi. La vie est autre. »
Changement radical qui m'ouvrait à la compréhension de ce qui m'avait préoccupé dans l'adolescence ; qu'est-ce que l'homme dans l’univers ? Celui-ci a-t-il une finalité ? Quel est le sens de la vie ?
Cette découverte répondait à l'intuition que j'avais toujours eue : l'homme est appelé à se dépasser pour découvrir le sens de toutes choses. Je ne savais pas que cela devait correspondre à l'expérience de Dieu. Celui-ci m'avait toujours paru un être lointain, régissant le monde, père omnipotent, censeur de notre comportement. Conception enfantine de Dieu, mais qui est celle de beaucoup de croyants, inconsciemment. Et voilà qu'en six mois, mes yeux s'ouvrent, les écailles tombent et je contemple, émerveillé, l'œuvre divine, en moi et autour de moi. Cette expérience transformait ma vie.
Le premier chapitre raconte ce cheminement de six mois de l'obscurité à la lumière. C'est la description de ce que j'appelle la vraie vie par rapport à celle que je continue, la plupart du temps, à mener comme tout le monde. Expérience exigeante, que l'on oublie parfois parce qu'il est plus facile de se laisser ballotter par la vie plutôt que de nager à contre-courant. Expérience qui ne donne aucun acquis : à chaque instant on l'oublie, on la trahit. Parfois elle revient, comme un appel pressant à faire face à notre insuffisance.
Le deuxième chapitre traite des commencements et des fins de l’homme tel que décrit par la Genèse. Le royaume de Dieu est là, présent dans le monde et Dieu se dévoile dans sa magnificence.
Le troisième chapitre explicite la vie, la mort, les états posthumes, la vie éternelle et donne des pistes pour répondre à la question primordiale : « Que vas-je faire de ma vie ? »
Le quatrième chapitre entre dans la question du mystère de l’homme et de la femme, du mariage et traite de l’accomplissement jusqu’à l’union intérieure.
Les derniers chapitres explicitent la parole de Dieu en nous à travers les textes de l’Avent et du Carême.
Ce livre n’est qu’un livre de méditation, il fait part des réflexions d’un croyant sur le chemin étonnant de la découverte de son éveil spirituel. Il n’est rien d’autre.
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
24/11/2024
Silence
Assis sur l’observatoire
Du haut de son palmier
Il regardait les soldats
Brutaliser les enfants
Et les femmes sans maris
Elles courraient devant eux
En criant leur rage et leur malheur
Et lui, auguste triomphant
Contemplait le carnage
Sans voir l’horreur de l’instant
Les hommes restaient silencieux
Et observaient le tableau
Des pieds, des mains et des cris
Mêlés de pleurs et de sang
Le silence se fait plus ample
Plus rien ne bouge
L’or ne luit plus désormais
Il est terne et pâle
Et cherche un trou où se cacher
Ainsi finit le séjour au loin
Derrière les montagnes
Là où le noir devient gris
Les rochers mous et l’eau rouge
Quel monde que celui qu’on m’impose !
03:08 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
23/11/2024
Absent
Absent
Oui, il n’est pas là
Absent, il est absent
Il n‘est plus là
Devant la porte
Attendant ta venue
Immobile et patient
Réchauffant son cœur
Devant sa largesse
Oui, tu es absent
Et il n’a plus rien
A lui donner, même pas
Un morceau d’os
Pour l’attirer vers lui
Ils se regardent
Et ne disent mots
Quand nous reverrons-nous ?
07:50 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
22/11/2024
Neige
Un flocon, puis deux, puis trois…
Ils éclairent la campagne
Ils délaissent le goudron…
La nature seule les charme…
Ils adoptent les doigts ouverts
Des arbres noirs et dépouillés
Ils craquent sous le pied
Et jouent à l’étouffoir …
Ralenti, le passant coule
Le long du chemin blanc
Laissant ses pas, fil ténu
Entre présent et avenir…
Dors petite fille, dors
Que tes rêves t’enlacent
Dans leurs saveurs aigres…
Ne regarde pas dehors
La montagne approche
Et entre par la fenêtre
Elle ouvre ses mains de glace
Mais ne l’écoute pas
Elle ne sait pas ce qu’elle veut
Sinon te dire « Viens, viens »…
Surtout, ne sors pas
Ne la regarde pas, tiens-toi close
De tout regard fiévreux
Et d’envie de courir dans cette neige claire
Qui atténue toute réserve et crainte
Et te fait t’envoler en pensée…
Et… peut-être… en action
10:27 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/11/2024
Fini
Encore toi, tu restes à mes côtés
Toujours penché sur mes épaules
Auscultant mes gestes et paroles
Et je contemple, ahuri,
Ta face austère, occultant les réactions
Du pauvre bougre que je deviens
Perdu dans la société rapace
Des malheurs du temps présent
Foutez-moi la paix !
Plus rien ne peut sortir de moi-même
Hormis une blague molle et vaine…
07:50 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
20/11/2024
Course d'obstacles
Penses-tu aux heures passées à attendre
Au fond de ta voiture, te rongeant les doigts
Rêvant de gloire ou de chute… un temps
Te voyant si haut et si petit, hagard
Galopant parmi les autres, te voyant
Sauter les obstacles déchainés
Avancer au rythme des foulées
Ne pensant qu’à tenir jusqu’au bout
Sans savoir si tu le peux
Et tout à coup te trouver en tête
A une centaine de mètres du poteau
Entendant tes voisins, toi qui retenais encore
Celui qui te portait vers la victoire
Ne vient qu’un seul concurrent
Qui te regarde méchamment
Fier de te rejoindre et de pousser
Son cheval sur toi. Trop tard…
Il est passé dans un dernier effort
La victoire t’a échappée d’un souffle
Et tu contemples sans le voir
Celui qui t’a pris la place que tu convoitais
Adieu tes rêves de gloire
Adieu ton bonheur d’un jour
Te voici seul avec ta faute
Tu n’es plus rien qu’un fautif
Qui n’a pu réagir…
03:35 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
19/11/2024
La fin approche
Matin...
Elle était là, petite, mais forte
De sa prétendue richesse salée
La mer était belle, encombrée
Par le vent qui poussait sur ses sursauts
Et empêchait les flots de déborder
Rien ne va plus dans le matin noir
On ne voit goutte. La mer s’assagit
La pluie tombe du ciel par paquets
Mais elle se tasse sur elle-même
Et attend patiemment la fin
Rien ne vient, elle ne bouge plus
La fin approche, frileuse, tassée
Et elle attend, encore et toujours
Que les flots se calment lentement
Dans la crique envoutée et sereine…
Plus rien ne bouge, même pas sa grandeur
Derrière le rocher où elle s’abrite
Elle marque la fin de l’après-midi
Elle n’est plus qu’un tas de chiffons
Refroidi par les gouttes d’eau
Et par sa ferveur vers le ciel
« Adieu journée, je ne verrais plus
C’est la mort de la vie, la fin des rêves
D’un bonheur superflu et pourtant réel
Je vivais et tu étais, entièrement vivante
Aux flots de l’abime mouvante des vagues. »
18:29 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
OFFREZ UN LIVRE POUR NOËL
Lire un extrait :
https://www.amazon.fr/Parfois-d%C3%A9voile-lumi%C3%A8re-Loup-Francart/dp/
« Un matin de septembre, la vie se déchire. Je n’ai plus rien. Je me regarde, vide, sans motivation, sans désir, sans volonté. Il me faudra longtemps pour retrouver une motivation de vie. Je suis en deuil de mon moi. Il est mort. Je m’efforce de découvrir une vie intérieure. Un an plus tard, est né un autre moi-même. Quelle expérience ! Je découvre une autre vision de la vie, plus nette, plus réelle, plus près de moi, qui est moi sans être moi. La vie est autre. »
Changement radical qui m'ouvrait à la compréhension de ce qui m'avait préoccupé dans l'adolescence ; qu'est-ce que l'homme dans l’univers ? Celui-ci a-t-il une finalité ? Quel est le sens de la vie ?
Cette découverte répondait à l'intuition que j'avais toujours eue : l'homme est appelé à se dépasser pour découvrir le sens de toutes choses. Je ne savais pas que cela devait correspondre à l'expérience de Dieu. Celui-ci m'avait toujours paru un être lointain, régissant le monde, père omnipotent, censeur de notre comportement. Conception enfantine de Dieu, mais qui est celle de beaucoup de croyants, inconsciemment. Et voilà qu'en six mois, mes yeux s'ouvrent, les écailles tombent et je contemple, émerveillé, l'œuvre divine, en moi et autour de moi. Cette expérience transformait ma vie.
Le premier chapitre raconte ce cheminement de six mois de l'obscurité à la lumière. C'est la description de ce que j'appelle la vraie vie par rapport à celle que je continue, la plupart du temps, à mener comme tout le monde. Expérience exigeante, que l'on oublie parfois parce qu'il est plus facile de se laisser ballotter par la vie plutôt que de nager à contre-courant. Expérience qui ne donne aucun acquis : à chaque instant on l'oublie, on la trahit. Parfois elle revient, comme un appel pressant à faire face à notre insuffisance.
Le deuxième chapitre traite des commencements et des fins de l’homme tel que décrit par la Genèse. Le royaume de Dieu est là, présent dans le monde et Dieu se dévoile dans sa magnificence.
Le troisième chapitre explicite la vie, la mort, les états posthumes, la vie éternelle et donne des pistes pour répondre à la question primordiale : « Que vas-je faire de ma vie ? »
Le quatrième chapitre entre dans la question du mystère de l’homme et de la femme, du mariage et traite de l’accomplissement jusqu’à l’union intérieure.
Les derniers chapitres explicitent la parole de Dieu en nous à travers les textes de l’Avent et du Carême.
Ce livre n’est qu’un livre de méditation, il fait part des réflexions d’un croyant sur le chemin étonnant de la découverte de son éveil spirituel. Il n’est rien d’autre.
13:28 Publié dans 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Matin
Matin
Elle était là, petite, mais forte
De sa prétendue richesse salée
La mer était belle, encombrée
Par le vent qui poussait sur ses sursauts
Et empêchait les flots de déborder
Rien ne va plus dans le matin noir
On ne voit goutte. La mer s’assagit
La pluie tombe du ciel par paquets
Mais elle se tasse sur elle-même
Et attend patiemment la fin
Rien ne vient, elle ne bouge plus
La fin approche, frileuse, tassée
Et elle attend, encore et toujours
Que les flots se calment lentement
Dans la crique envoutée et sereine…
Plus rien ne bouge, même pas sa grandeur
Derrière le rocher où elle s’abrite
Elle marque la fin de l’après-midi
Elle n’est plus qu’un tas de chiffons
Refroidi par les gouttes d’eau
Et par sa ferveur vers le ciel
« Adieu journée, je ne verrais plus
C’est la mort de la vie, la fin des rêves
D’un bonheur superflu et pourtant réel
Je vivais et tu étais, entièrement vivante
Aux flots de l’abime mouvante des vagues. »
06:48 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/11/2024
Importuniste
Le pauvre diable se meurt
Il n’a plus rien sur lui
Juste un peu de laines des moutons
Qui sentent la rivière d’en bas
Celle qui coule goutte à goutte
Dans la chair dénudée
L’homme s’affaire, solitaire
Se régale de chair fraiche
De pain d’épice clairsemé
Et court dans les prés
Dans l’herbe mouillée
Au devant des têtards
Qui s’égaillent dans la mare
Adieu, fiers saltimbanques
Cachez-vous en fermant les yeux
Les rois ne sont pas vos cousins
Tout justes des amis revenus des songes
Riant et pleurant à la fois
De tant d’horreurs contenues
Dans un aussi petit cadavre
Qui s’étale devant eux
Et va au fil de l’eau rejoindre son âme
Dans la douceur du printemps
Au devant des myosotis desséchés
Pleurant les larmes de son corps
Et réjouit de se voir aussi pauvre
Adieu jeune ingénu, va
Et ne vient plus m’importuner
De tes ombrages noirs et maigres
04:20 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
16/11/2024
Vérité
Vérité ! quel besoin
Exigence de l’âme humaine
Combien de fois est-elle annihilée
Mais en sommes-nous nous même épris
Devant les autres toujours battant
Et devant toi-même ?
La vérité est un idéal à professer
Mais parfois la vérité danse devant toi
Et oscille à toute heure
Tu laisses passer les heures creuses
Sans un souffle de regret
Tu encourages leurs occupations
Sans t’occuper de la certitude des faits
16:04 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
15/11/2024
Encore toi !
Encore toi !
Cache tes mains
Sanglantes, elles sont
Regarde tes moignons
Ils ne sont plus
Ton visage est brouillé
Des larmes coulent de tes yeux
Je ne sais plus qui tu es
Baisse ton regard et marche
Je vais au-delà de moi-même
A la rencontre de mon être
Adieu ! plus rien ne m’intéresse !
01:46 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
14/11/2024
Je suis, mais pas seul
Je suis ?
Qu’es-tu ?
Je ne sais !
Comment le sais-tu ?
Tu me parles, je te réponds !
Il faut donc être deux pour être ?
Deux ou plus !
Seul comment saurais-je que je suis ?
L’existence ne peut être connue qu’à deux !
06:58 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
13/11/2024
Vieillesse
Il est bien contraint d’accepter l’infortune
C’est-à-dire la chute des cheveux et la face bouffie
La détresse de ne voir se lever le bâton
Devant l’adorable et tendre jeunesse
Plus rien ne sera comme avant, l’âge le prend
Et même si la résistance ne diminue pas
Il devient l’ombre de lui-même
Certes, il a toujours vingt ans dans sa tête
Il s’émeut encore à la vue de seins fermes
Mais inversement comment les femmes
Pourraient-elles s’intéresser au demi-cadavre
Proférant ses derniers tressaillements
Il s’interdit tout miroir, le déplumé
Et le proscrit à son entourage
Elle porte une queue de cheval
Et ne peut admirer sa coiffure
Quelle importance pour lui ?
Il conserve bien quelques poils
Au bas du ventre, blanchis par les ans
Mais cette toison n’est plus contemplée
Certes, il s’est empli de sagesse
Mais à quoi donc lui sert cet entendement
Puisqu’il ne peut en faire profiter autrui ?
Que lui reste-t-il ?
Il plonge en lui-même sans regarder en arrière
Un océan calme et plat
Dans lequel il s’enfonce progressivement
Cela ne devrait plus tarder
Il s’évanouira dans les replis de sa conscience
Refermé sur lui-même… Perdu… Sans vie…
04:21 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
12/11/2024
Dans la campagne
Seul, il allait dans la campagne
Sous la pluie, renfrogné et alangui
Marcher jusqu’à plus soif ni faim
Écoutant son cœur battre la mesure
Du temps qui passe, pas à pas
Il croisait parfois des passants
Emmitouflé dans leur manteau de pluie
Ruisselant d’éclairs vivants
Au regard d’un rayon de clarté
C’est moi, mes frères
il protégeait ses compatriotes
levant les yeux sur leur malheur
et bénissant leur démarche de liberté
04:21 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
10/11/2024
Ils sont
Un seul contre tout un peuple
La puissance contre la volonté
La liberté contre l’étouffement
Respire et vois grand !
Les héros contre l’agresseur…
01:39 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
09/11/2024
Debout, il est temps !
Tristesse des jours sans jour
Des glauques matinées sans couleurs
Du brouillard vert qui s’étend
Eu haut de la rue aphone
Je tends l’oreille sans réponse
J’avance la main dans le sable
Et ne touche qu’un magma informe
Un révulsif honteux qui m’étreint
Allons debout petit homme
Montre-nous ton visage altier
Et va dans la ville grise en riant !
11:00 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
08/11/2024
Départ vers le passé
Aujourd’hui départ dans le passé
Revoir les jours d’antan
Revoir les premiers jours
Revoir les fantômes qui nous hantent
Les nuits sans sommeil
Dans quelques instants
Dans le noir de la nuit
Prendre une voiture inconnue
Voir passer le paysage
Et me réveiller dans la fraicheur
Du pays de notre rencontre
Parmi le brouillard blanc
Celui de la chaleur du corps
De la belle endormie
Qui erre dans le froid
De l’hiver qui monte
Et je te vois, toi
Dans ton élément
Blonde, claire, à l’aise
Parmi les fantômes du passé
Je ferme les yeux
Je pose ma main sur ton bras
La douceur m’envahit
Je suis à toi entièrement
Prisonnier du filet des souvenirs
17:07 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
07/11/2024
Sommaire du livre "Parfois se dévoile la lumière"
SOMMAIRE du livre
« Parfois se dévoile la lumière »
___________
Chap. 1 : L'expérience p.7
11- La recherche d’une autre vie
12- la vraie vie
- Un état indéfinissable
- de nouvelles sensations
- une nouvelle perception
- De nouveaux sentiments
13- La vérité
- La connaissance de soi et des autres
- La compréhension du monde
- La connaissance de Dieu
14- Le chemin
- La purification de soi
- La méditation
- La prière
Chap. 2 : Genèse 1 p.29
21- Contenu du chapitre 1 de la genèse
- Comment Dieu crée-t-il ?
- Que crée-t-il ?
- Le vivant : sommet de la création
- Dieu crée dans le temps
- La création est bonne
- Poésie du texte
22- Méditation de Genèse 1 : du 1° au 7° jour
221. Avant le premier jour
222.Premier jour
223.Deuxième jour
224. Conclusion
23- Méditation de Genèse 1 : du 7° au 1° jour
231 : Septième jour
232.Sixième et cinquième jour
233. quatrième et troisième jour
234. Deuxième jour
235. Premier jour
236. Avant le premier jour
24- Épilogue : re-création
Chap. 3 : La vie p.57
31- La vie en tant que phénomène temporel
311 : La vie physique
- La vie psychique
32- L’homme aboutissement du règne du vivant
- Vers une évolution consciente de la vie
- Insuffisance et prédominance de cette vision
33- La vie divine, aboutissement de la vie humaine
- L’expérience du divin
- L’accomplissement de la vie humaine
- Vaincre la mort
- La vie éternelle
Chap.4 : Le mariage, voie d’accomplissement p.87
41- À la recherche de l‘amour vrai et durable
- Les tendances contraires de l’adolescence
- La découverte de l’être de sexe opposé
- L’amour : découverte d’un nouvel état d’être
- L’adolescence : période de souffrance intime
- À la recherche de l’amour vrai
- Les critères de l’amour vrai
- Le mariage considéré comme une fin en soi
- Passage à l’état adulte
- Passage au statut d’adulte
- Passage à l’altruisme
- Réalisation de l’être de sexe opposé
- Le mariage n’est pas une fin en soi
- L’enfant et la famille
- Le véritable accomplissement du mariage
431 1° étape : découverte de la nature de l’autre, épanouissement de sa propre nature
- 2° étape : l’assimilation de la nature
- 3° étape : L’achèvement commun
Chapitre 5 : La lecture spirituelle de la Bible p.117
- L’écriture : la parole de Dieu en nous
- Le mystère des sens de l’écriture
- L’écriture, histoire de Dieu en moi
- Le Verbe vivant à travers l’Ecriture
- S’offrir à la parole pour être changé
- Où chercher ?
522 Se mettre à chercher
- Comment chercher
Chapitre 6 : L’avent p.137
- Premier dimanche de l’Avent
- Première lecture : Isaïe
- Deuxième lecture : Saint Paul
- Troisième lecture : Saint Mathieu
- Deuxième dimanche de l’Avent
621.Première lecture : Isaïe
- Deuxième lecture : Saint Paul
- Troisième lecture : Saint Mathieu
- Troisième dimanche de l’Avent
- première lecture : Isaïe
- Deuxième lecture : Saint Jacques
633.Troisième lecture : Saint Mathieu
- Quatrième dimanche de l’Avent
- Première lecture : Isaïe 642 :
- Troisième lecture : Saint Mathieu
Chapitre 7 : Le carême p.161
- La liturgie du carême
- .Le mercredi des Cendres
- 712. Premier dimanche : le désert et la tentation
- Deuxième dimanche : la Transfiguration
- Les Rameaux : la réunion des contraires
72- En quoi consiste le carême
- Dans le secret
- Le jeûne
- La prière
- L’aumône
05:35 Publié dans 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
06/11/2024
Parution du livre : Parfois se dévoile la lumière
Il est paru :
« Un matin de septembre, la vie se déchire. Je n’ai plus rien. Je me regarde, vide, sans motivation, sans désir, sans volonté. Il me faudra longtemps pour retrouver une motivation de vie. Je suis en deuil de mon moi. Il est mort. Je m’efforce de découvrir une vie intérieure. Un an plus tard, est né un autre moi-même. Quelle expérience ! Je découvre une autre vision de la vie, plus nette, plus réelle, plus près de moi, qui est moi sans être moi. La vie est autre. »
Changement radical qui m'ouvrait à la compréhension de ce qui m'avait préoccupé dans l'adolescence ; qu'est-ce que l'homme dans l’univers ? Celui-ci a-t-il une finalité ? Quel est le sens de la vie ?
Cette découverte répondait à l'intuition que j'avais toujours eue : l'homme est appelé à se dépasser pour découvrir le sens de toutes choses. Je ne savais pas que cela devait correspondre à l'expérience de Dieu. Celui-ci m'avait toujours paru un être lointain, régissant le monde, père omnipotent, censeur de notre comportement. Conception enfantine de Dieu, mais qui est celle de beaucoup de croyants, inconsciemment. Et voilà qu'en six mois, mes yeux s'ouvrent, les écailles tombent et je contemple, émerveillé, l'œuvre divine, en moi et autour de moi. Cette expérience transformait ma vie.
Le premier chapitre raconte ce cheminement de six mois de l'obscurité à la lumière. C'est la description de ce que j'appelle la vraie vie par rapport à celle que je continue, la plupart du temps, à mener comme tout le monde. Expérience exigeante, que l'on oublie parfois parce qu'il est plus facile de se laisser ballotter par la vie plutôt que de nager à contre-courant. Expérience qui ne donne aucun acquis : à chaque instant on l'oublie, on la trahit. Parfois elle revient, comme un appel pressant à faire face à notre insuffisance.
Peu à peu, je cherchais comment aider les autres à faire cette expérience libératrice. Je m'adressais spécialement aux adolescents, car c'est à cet âge merveilleux et difficile à vivre que l'on est le plus ouvert aux questions fondamentales. Cela devint progressivement ordonné, fruit d'une longue méditation sur les thèmes qu'ils me soumettaient. Puis je leur fournis un texte accompagnant nos échanges, conscient de la nécessité pour eux de revenir sur ce qui avait été dit. C'est ainsi que sont nés les autres chapitres de ce livre.
Loup Francart s'est très tôt passionné pour les arts : la musique et la littérature. Ayant choisi le métier des armes, il pratique l'équitation à un haut niveau : courses d'obstacles et concours complet. Par la suite, il s'ouvre à la peinture, expose à Paris et en province et dirige des chorales pendant plus de vingt ans. Après l'école de guerre, il s'intéresse à la stratégie, publie "Maîtriser la violence", puis "La guerre du sens". En 2000, il crée la société Eurocrise (http://www.eurocrise.com/) et écrit plusieurs livres de stratégie jusqu'en 2010.
Il se tourne alors vers la littérature et publie en 2013 "Petits bouts de rien", un essai, puis le "Dictionnaire poétique". Suivez-le sur son blog (http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/) et sur son site de peinture (http://www.loup-francart.jimdo.com).
Il publie maintenant le secret de sa motivation, un nouvel essai où il tente de dévoiler l'invisible qui se cache derrière le monde visible. Ce livre constitue un diptyque avec L’envol (2022) son précédent ouvrage qui traite de spiritualité. Il exprime ce qui constitue sa vision de la vie, de l’essence et de la finalité de l’être.
15:22 Publié dans 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Âme
Au milieu du silence de la nuit
Quand rien ne trouble la paix de l’âme
Quand tu aspires à l’évasion du corps
Et au partage avec toi-même
Derrière ton être glacé
Qui te projette loin de l’habituel
Alors, et seulement alors,
Nait en toi la joie opportune de l’inconnaissance
De l’immensité de toi-même
Du cortège de bonheur que tu possèdes
Dans ton être intérieur
Qui s’ouvre à la vie sans encombre
Aspirant à cet instant solennel
Où tu n’es qu’un brasier
Qui te consume dans l’extase du rien
Et dans la bienfaisance du tout
Le vide, grand, fort, accueillant
Du tunnel du monde vécu
Désiré et indésirable
Dans l’opportunité de son salut
Se mêle de regrets et d’enfer
Tu es celle qui est, grande et dévorante
Jusqu’au retour à ton enfance
Dans le vert des prés qui t’entouraient
Et qui pleuraient de te voir indifférent
A leur étendue glacée de l’ombre
La brume se rend plus solide au loin
Une couche d’ouate emprisonne
Son regard perdu de souvenirs
Qui sans cesse se rappellent à lui
Et, lentement, surgit à nouveau
Les traces de ton inconséquence
Il est là, lui, le passé sans présent
Qui te tend les mains vers ton destin
Plus rien ne surgira de ce temple mortel
Que sont les souvenirs du monde d’antan
Magnifié de rires et de pleurs mêlés
03:55 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer