24/11/2024
Silence
Assis sur l’observatoire
Du haut de son palmier
Il regardait les soldats
Brutaliser les enfants
Et les femmes sans maris
Elles courraient devant eux
En criant leur rage et leur malheur
Et lui, auguste triomphant
Contemplait le carnage
Sans voir l’horreur de l’instant
Les hommes restaient silencieux
Et observaient le tableau
Des pieds, des mains et des cris
Mêlés de pleurs et de sang
Le silence se fait plus ample
Plus rien ne bouge
L’or ne luit plus désormais
Il est terne et pâle
Et cherche un trou où se cacher
Ainsi finit le séjour au loin
Derrière les montagnes
Là où le noir devient gris
Les rochers mous et l’eau rouge
Quel monde que celui qu’on m’impose !
03:08 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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