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23/03/2019

Pause

Tu es rentrée si lasse
Ton cœur effréné s’étirant
Que tu t’es endormie
Dans la chaleur du printemps
Environnée du vol des oiseaux
Et bercée par le chatoiement des flots

Ce n’était que silence
Et même l’éclaircie des sons
N’empêchait pas le rythme
D’un sommeil paisible

Ce premier jour du printemps
S’emplissait de fragrances sauvages
Et de quiétude apparente


Mais derrière l’impression trompeuse
La vie s’activait, claironnante
Si visible en tension des corps
Vibrante sous le duvet de la peau
Enivrant l’air de pulpeuses élancées
Et de caresses pénétrantes

La vie reprend, disait l’eau qui court
En chantant d’une voix fluette

La tête bleuie par l’azur
Tu pars  dans ce rêve limpide
D’une nouvelle vie à honorer
Délivrée de tout miasme
D’un passé encombrant

©  Loup Francart

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