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12/02/2013

L’éternité est-elle cette grande page blanche

L’éternité est-elle cette grande page blanche
Vide de signes, volant dans le silence assourdissant
Ne l’attrape surtout pas ! La mort t’attend
Cours derrière, mais attention au changement de vent
Tu frissonnes dans la pâleur du jour levé
Dernier jour d’une multitude d’autres
Pas une tache sur la feuille immaculée
Partir sans laisser d’adresse comme un voleur
Dans le ciel clair, le cœur étreint
Par une envie d’air frais. Mais pas un souffle
Où est donc passé l’écriture de l’éternité
Rien que le blanc, noyé dans cette laine
Et tu t’envoles dans l’espace entre les astres
Tu contemples ce monde bleu quitté à jamais
Il s’éloigne et tu ressens le froid de l’absence
Tu oublies la caresse de la lune sur tes joues
Tu… Tu… Mais es-tu, toi ? Tu ne te connais plus
Tu voles de concert avec la page blanche
Enfoui dans ses grains, sourd au sifflement du vent
Et tout devient blancheur immaculée
Ah, le blanc est fini. Il m’a bien fait rêver.

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