22/11/2022
Belle vie
Tremblements…
Le vrai se dévoile patiemment
Il prend des détours inimaginables
Il te conduit sans te le dire
Et te met au pied du mur
Sans que tu le saches
Tiens-toi éveillé
Regarde autour de toi
Laisse tomber ton égo
Sois humble de cœur
Et large d’esprit
Entends la goutte t’effleurer
Et te presser dans ses bras
Tu seras sauvé
Le vide t’envahit
Un abime s’ouvre devant toi
Saute à pied joint dans ce gouffre
Et regarde encore l’espace
Qui devient ouragan et sifflement
Il t’engage à aller plus loin
Vers cet inconnu attendu
Que tu espères par crainte
Cache-toi sous le tapis
Et attends ta part patiemment
Elle vient sans que tu le saches
Respire l’air dans ton intérieur
Laisse passer la brise entre tes narines
Et sens le vent t’envahir
Et t’emporter au loin
Là où rien n’existe ni ne meurt
Ah ! Dieu que la vie est belle !
04:49 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éveil, retour sur soi, beauté | Imprimer
01/10/2021
Somnolence
Assis, toujours, devant la même table
Il s’étonne de sa propre inconscience
Que fais-je ainsi debout à cette heure
Alors que les autres dorment sans penser
Et qu’est-ce que la pensée pâlotte et papillonnante
Qui, là encore, soulève un effort d’imagination
À côté du silence de la nuit et du froid du jour
Jusqu’à l’ensevelir et le confondre avec les spectres
Le cou ploie vers la terre, encombré de sommeil
Même les mains se laissent aller, vertes de bonheur
À l’idée des draps frais qui l’attendent
Et de la blondeur des bras qui vont l’enserrer
Merci, Seigneur, de m’arracher à cette torpeur
Dresse-moi, debout, devant toi, ouvert
Fleuris mes pensées de cieux sans pression
Qu’enfin je m’endorme, perdu dans le vide cosmique
05:10 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sommeil, dormir, éveil, pensées | Imprimer
27/10/2019
Habitude
Le monde vit d’habitudes.
Il a pris l’habitude de l’habitude.
Toi, tu dois désapprendre l’habitude !
Jette-toi dans le chaos de l’existence
sans y chercher le renoncement de l’habitude.
07:18 Publié dans 11. Considérations diverses, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : habitude, routine, existence, éveil | Imprimer
19/04/2015
Le stop
1. Au moment précis où tu as l’impulsion de faire quelque chose, arrête-toi.
2. Lorsqu’un désir arrive, considère-le, puis soudainement, abandonne-le.
3. Erre jusqu’à l’épuisement, puis laisse tomber sur le sol et dans cette chute, sois entier.
4. Suppose que tu es graduellement privé d’énergie et de connaissance. A l’instant de cet aboutissement, transcende.
5. La dévotion libère.
(Nirvana Tao, techniques de méditation,
de Daniel Odier, Robert Laffont, 1974)
L’exercice du stop est regardé comme sacré dans les écoles. Personne autre que le maître n’a le droit de l’ordre du stop. (…) Essayons de suivre ce qui se passe. Un homme est en train de s’assoir ou de marcher ou de travailler. Tout à coup il entend le signal. Aussitôt, le mouvement commencé est interrompu par ce « stop ». Son corps s’immobilise, se fige en plein passa d’une pose à l’autre, dans une position sur laquelle il ne s’arrête jamais dans la vie ordinaire. Se sentant dans cet état, dans cette pose insolite, l’homme, sans le vouloir, se regarde lui-même sous des angles nouveaux, s’observe d’une manière nouvelle ; il est en mesure de penser, de sentir d’une manière nouvelle, de se connaître lui-même d’une manière nouvelle. De cette façon, le cercle du vieil automatisme est brisé.
(Ouspensky, Fragments d’un enseignement inconnu,
Stock, 1974)
Deux enseignements assez opposés, qui nous disent la même chose. Cela doit attirer notre attention :
Ne pas se laisser vivre, sortir du cercle de ses habitudes corporelles, émotionnelles, sentimentales, sociales, intellectuelles, spirituelles.
S’éveiller ! Au-delà du Moi, le Soi...
07:00 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éveil, spiritualité, conscience de soi, rappel de soi | Imprimer
09/10/2013
Que l’esprit vienne au secours de notre faiblesse
L’Esprit se découvre lorsqu’on atteint le fond de soi-même. Ayant perdu toute richesse et nous découvrant nus, se révèle cette part de nous-mêmes qui n’est plus notre personnalité, mais notre être véritable. C’est comme un grand souffle glacé, un vide ineffable qui, paradoxalement, réchauffe le cœur.
Maranatha est un mot araméen qui signifie "Maître vient" (1 Corinthiens 16:22).
© Loup Francart
07:42 Publié dans 53. Créations musicales, 62. Liturgie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liturgie, religion, éveil, souffle, accomplissement, réalisation de soi | Imprimer