08/03/2017
Transe
Que les sensations et impressions
Sont trompeuses et inconsistantes !
Ainsi, il a pris le fil de ses pensées
Et les a entremêlées aux perceptions
Çà a grippé, c’est sûr, et méchamment !
Il marche maintenant sur une roue
Qui possède une hernie cahotante
Clip, clop et floc. Quelle irrégularité !
Tout cela parce qu’un jour
La verrue du piquet de grève
S’est arrêtée face à sa voiture
Et a dansé un guilledou amer
A la barbe des hiérarques
Que ne sont-ils devenus verts
Emplis de leur fausse certitude
Sans un regard sur la nature
Et sur les humains qui cherchent
Non l’exigence du dé à coudre
Mais la vérité et le repos
Dans la paix bienfaisante du soir
Dieu, comme il est difficile de prévoir
Et de conspuer les auteurs
De décrets et d’arrêtés vilipendant
Le délire est dans le poste à images
Qui tourne sans cesse dans la tête
Encouragé par la mémoire
Et la ratiocination permanente
Sortez de là paroles impures
Et sautez à pieds joints
Dans la fange immorale
Des charlatans et procureurs
D’interdits et de repentances
Qu’ils meurent ces hommes de leçon
Qui se cachent derrière leurs vertus
Et qui n’ont pour tout bagage
Que l’ampleur d’une délivrance
Malheur à celui qui n’a rien
Malheur à celui qui a tout
Restez sur l’entre deux coupant
Et passez votre chemin !
© Loup Francart
07:58 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, édriture, poème, littérature | Imprimer