01/05/2019
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Un silence de velours… Chut…
Le raclement des pieds sur les souvenirs
Le sourire de la biche aux lèvres moites
Le plafond d’où tombe l’engorgement
La raison est faite de divine inconnue
Qui s’enchevêtrent mollement
Où part donc notre tendresse
Où coulent donc nos espoirs
Devant cette platitude abusive
Qui monte des poitrines ouvertes
Rien ne peut plus évoquer le passé
La course vive dans les flots de la haine
L’hiver enfoui dans la charpente humide
La bienfaisante prétention des marins
Qui se laissent souffler dans les vents
Et d’un "chaloupement" majestueux
Elle plonge son regard sous la tenue
Des sergents de ville bottés et casqués
Que croît-elle, la charmante déchaînée ?
Jamais elle ne pourra retrouver
Celui qu’elle a aimé un soir de vague à l’âme
Et qui lui donna la blancheur de ses yeux
Merci à tous ceux qui furent circonspects
Et craintifs devant la lune pleine
Elle tombe au coin de l’œil humide
Et emplit son humeur glaciale
D’une amertume sans précédant
Pars au loin derrière les monts de vertus
Secoue ta somnolence innocente
Et emplis-toi d’arrogance amère
Tu pourras alors marcher vers ta victoire
Sur le fil du temps et de l’espace
Et avancer au loin dans le pays sans fin
Des rêves dodus et voluptueux
Qui te bercent depuis l’enfance
Et obsède ton esprit curieux
© Loup Francart
07:33 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer