14/10/2014
desideri
http://www.youtube.com/watch?v=nVjh-oY0hek
Quel chant ! Il ouvre le corps en deux et le projette dans l’espace et le temps et vous vous laissez écarteler, déchirer jusqu’à ne plus être que cette nostalgie délibérée qui vous agresse et vous conduit à l’absence. Vous êtes envoûté et seul un changement de ton, le son frêle du piano vous ramène à la vie tout en vous laissant un goût amère dans la bouche.
C’est un poème de Konstantinos Kavafis (1863-1933) que chante Kyriacoula Constantinou. Il s’éteint comme il est venu, avec insistance et bienfaisance et est remplacé par le silence non pas de l’oubli, mais de la mémoire qui se cherche sans parvenir à savoir d’où est sorti le chant.
07:24 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, chant, guitare lusitanienne | Imprimer
Les commentaires sont fermés.