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15/07/2013

Instant d'éternité

Une fuite d’air dans la chambre à air intérieure
Tu approches la joue et elle chante sur le duvet
Tu es alors transporté, immatériel, être cher
Aux yeux de celui qui t’a créé, unique et indivisible…

C’est un instant de complète palpitation
L’enrobée vertueuse  du corps matériel
Jusqu’à sa transformation en ballon sonde
Pour monter, valide, dans l’immensité des cieux

Tu ne sais comment cela arrive, cette évasion
Fulgurante hors des limites rationnelles
Le moment n’est pas choisi, est anodin
Pourtant te voilà apaisé, mieux, retourné

Et  dans le quotidien et le film de la vie
Tu chausses les lunettes de l’émerveillement
Une juxtaposition de couleurs et de clairs-obscurs
L’arc en ciel te submerge et t’embrase

Et si le paradis était terrestre, mais imperceptible ?
Si les matins s’ouvraient chaque jour sur la foi
Si chaque soir s’endormait le vieil homme
Pour sommeiller en compagnie des anges

Plus d’ambiguïté, plus d’allégeance au juste milieu
La grande bousculade aux portes de l’éternité
Dans le doux rire des vivants qui le savent
Pour contempler l’astre bleu enjolivé

 

Un et le Tout, deux et l’osmose,
Trois et la trinité unifiée
Zéro et l’amplitude du rien
L’infini et la vacuité de l’être

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