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28/02/2014

L'eau dans tous ses états

L’eau, dans tous ces états
Remonte à la source
En vertu d’une équation :
Plus de cent pour cent
De hauteur de barrages
Par rapport à la dénivelée

L’eau n’est plus ce qu’elle était…
Qu’a-t-elle de moins ?
Non c’est en plus, invisible
Dilué dans la masse d’eau…
Cela donne des boutons,
Et fait des buveurs d’eau
Des rats courant en tous sens

Mais on trouve aussi dans cette eau
Des bouchons monstrueux
Qui nivellent à des hauteurs de noyade…
Il faut les faire sauter
Pas question de les manœuvrer !

Adieu long fleuve tranquille
Désormais cours jusqu’à la mer…
Personne ne peut t’attraper
Ni tremper ses doigts de pied
Dans cette eau désormais sacrée

© Loup Francart

02/04/2011

Merci à vous, passants d’un jour

 

Merci à vous, passants d’un jour,

Pour votre indifférence fébrile

Et vos pensées perdues.

Je peux marcher sans peine,

Sans arrachement difficile

Dans la cité virtuelle

Des avatars déjantés, mais sereins,

Courant au devant d’un autre lui-même

Pour finir le soir endormi sur la table

Des images luisantes d’un moniteur.

 

Merci à ceux qui passent

Sans voir la lente remontée

Des hébergeurs échevelés

Au lendemain des heures

Où dorment les malins dodus.

 

Merci aussi à toi,

Initiateur irréel et magique,

D’excursions abruptes et échevelées,

Dans les chambres fermées

Où d’étranges silhouettes

S’épanchent sans vergogne.

 

Adieu, vous qui m’avez donné

Idée de ces mondes délirants

Où l’homme redevient,

A l’égal des rois au pouvoir estimé,

Le seul propriétaire de rêves indolores.

 

Mes voyages s’arrêtent faute de courant.

Ce matin le maître de l’électricité

A coupé l’énergie qui m’alimente

En visions fantasmagoriques.

Plus rien ne me conduit

Vers les cieux glorieux de l’imagination.

« Dors », me dit-on, ou encore, « réveille-toi ».