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20/05/2017

Architecture concentrationnaire

Des immeubles concentrant leurs banlieues dans la troisième dimension :

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01/10/2016

Nos personnages

La méditation nous fait prendre conscience d’un fait que nous avons du mal à percevoir. On dit souvent qu’il y a plusieurs personnages en nous et qu’ils se succèdent au moindre changement de contexte extérieur. Par la méditation, on tente de se fixer sur un seul de ces personnages, celui qui nous paraît le plus authentique. Il est difficile à discerner et est le plus souvent mouvant, mobile, insaisissable. Existe-t-il réellement ? Probablement pas. Mais on perçoit qu’en réalité ces personnages ne se succèdent pas, ils s’emboitent les uns dans les autres.

On passe du personnage qui s’adapte à la vie quotidienne et à chacun de ses incidents, à celui qui tente de réfléchir à ce qui lui arrive. Mais cette réflexion l’entraîne vers d’autres préoccupations et fait perdre le fil conducteur. On reprend le fil, on tente de le suivre, mais le plus souvent on le perd ou on le casse, involontairement ou même volontairement. Si on persiste plus avant, on perçoit derrière ce personnage un autre qui vous dit : « Laisse tomber ces parlotes et occupe-toi de toi-même ! » on descend en soi, péniblement parce que les distractions demeurent. Lui aussi est fugace, un vrai diablotin qui apparaît pour disparaître. A croire qu’il n’existe pas réellement ou qu’il fait exprès de nous déranger sans que l’on puisse le maîtriser. C’est le moment de faire le vide en soi. Ne plus penser, garder l’esprit vide de toute pensée. Eh bien, si on y arrive pendant quelques secondes, aussitôt un autre personnage détruit cet équilibre. C’est lui qui te dit : « Cesse de penser ! Qu’est-ce que cesser de penser ? Stop ! Ne pense plus ! » Mais ce personnage pense, lui, avec sa raison à lui qui échappe à notre interdiction de penser. J’ai beau cesser de penser, pour m’en rendre compte, je dois penser et constater que je ne pense plus. Je me mords la queue ou plutôt je construis une chaîne infernale qui me fait sauter de plus en plus loin en moi sans que cela puisse s’arrêter.

Oui, parfois, un trait blanc se crée, une marbrure dans la nuit, un souffle chaud et bienfaisant nettoie ces personnages et laisse dans le corps et la tête la respiration des dieux, une tornade qui entraîne dans le vide céleste.

15/12/2014

Equilibre

http://www.flixxy.com/the-incredible-power-of-concentrati...

Incroyable, l'équilibre oriental, synthèse du ying et du yang.

La fin rappelle l'interrogation du météorologue Edward Lorenz : le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ?