04/03/2020
Tableau d'Auguste Haessler
L’inconnue dérive et marche sur les flots, écarquillant les yeux.
Le marécage s’enhardit, il boutonne ses maigres fleurs.
Le scorbut déverse sa rancœur, la fièvre saigne les pentes escarpées.
Le volcan lave ses blessures, criant de froid en enflammant le reflux.
Elle s’avance cachée, les yeux baissés, sereine,
à mi-chemin entre l’imaginaire et une réalité éphémère,
enfouie dans l’onde calme d’un jour d’été,
évanescente devant les forces de la nature.
© Loup Francart
17:34 Publié dans 31. Pictoème, 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pictoème, peinture, huile, poème | Imprimer
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