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20/05/2013

Aurore

Je me levais au moment où se glisse
Dans la fente entre étoiles et opacité
Un pâle rayon, une ombre de lumière
Derrière cette atmosphère sombre

Réveillé, dégrisé, ragaillardi
Je tendais les doigts vers la lueur
Mais j’eus beau allonger le bras
Je ne touchais que le vide et l’obscurité
L’œil est plus rapide que le bras
Il comprend d’un regard étincelant
Le feu du matin, même fragile
Et ce reflet grandit, s’élargit
Ouvre ses bras au vide de la nuit
Qui recule prudemment
Derrière les pans de murs

Même cachée, l’obscurité est traquée
Les traits de la nature se dévoilent
Comme la trame d’un tableau
Les contours du flou se précisent
Toucher enfin du regard
Les tiges élancées des bambous
Avant la fleur dans les prés

L’air se purifie, léger
Il me pénètre les poumons
Et éclaire mes pensées
Dispersant les miasmes du sommeil

Quelle prière muette
Les mains dans l’azur enfin
Je danse la chacone devant le soleil

Un jour nouveau est survenu
Instant d’apesanteur, les pieds légers

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