23/04/2012
Lumière
Lumière,
Un trou blanc dans la vague des choses
Un gouffre, cimetière de couleurs
Et l’eau, brillance horizontale
Comme une nappe ou un glacier
La Loire,
Cristallisation des échos du soleil
Largement étale, délibérément ouverte
Entre les pans de matière forestière
Achevée de repos et de grâce
Ombre,
Aux lagunes encloses de sable noir
Baignées des dorures de la rive
Où l’œil s’enfonce indéfiniment
Comme au travers des brumes matinales
Loire, amie de mes rêves
Consolatrice de mes tristesses
Épuisant la joie de tes épanchements
Entre les berges de l’espérance
Soleil aux rayons verticaux
Détendant l’air de ses inquiétudes
Source de gaité séculaire
Lié au fleuve comme une broche d’or
Enfin les bois reposant sur la rive
Comme des bras tendus vers la lumière
Impénétrables et pondérés
Dans une sagesse faite d’immobilité
06:59 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, écriture, poésie, poème | Imprimer
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