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15/01/2012

Je regardais passer les piquets noirs

 

Je regardais passer les piquets noirs comme des corps de garde
Qui fuyaient à mon approche comme de grande harde.
Les chemins ont l’odeur du cristal et du papier peint
Et s’écroulent au passage de mes yeux insolites et lointains.

Je laisse derrière des rivages de souffrance où la joie brille
De ne plus voir la chevelure déconfite des quadrilles.
Et les lumières perdues dansent une étrange sarabande
Sur les flancs grisâtres et pauvres d’une ignorante lande.

Plus rien ne retient mes pas au long de ce voyage
Si ce n’est la chaleur sans clarté de ce paysage.
Noirs et blancs, je brode ma chevauchée au fil des cailloux
Tout en gardant l’image de l’araignée qui se tord le cou.

La poussière écrase sa crinière d’or sur l’aubépine
Qui parle en clins d’œil aux vestiges de ces ruines.
Plus rien ne me retient si ce n’est ce crapaud
Qui bêle au fond des trompes comme au sortir de l’eau.

 

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