22/06/2011
Silence, on pense...
Il se relevait la nuit pour réfléchir
C’était un désir pressant, incontrôlable
Qui l’aiguillonnait à se lever
Et à s’installer devant sa table de travail
Il partait loin, très loin, de la ville
Dans les recoins de son imagination
Ce n’était plus qu’un centre
Une fusion de la pensée profonde
Comme un amas de matière nucléaire
Qui fond sur elle-même sans refroidissement
Contenu et contenant ne font plus qu’un
La pensée coule sur la table
Et celle-ci devient le corps de l’homme
Dans cette confusion des genres
Seule une radiographie du centre
Donne une cohérence indissoluble
Au corps et à la pensée de l’homme
Avec la matière et la lumière ténue
D’une veille qui égraine les heures
Avec régularité et quiétude
Silence, on pense…
Fait à l’encre de chine une nuit où l’imagination se concentrait sur elle-même.
06:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, art, peinture, crise | Imprimer
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