14/01/2011
Les pieds à l'horizon
Les pieds à l’horizon, le corps au zénith
Tes genoux formaient le globe de ma terre
Où je reposais naufragé d’un océan indifférent
Je levais le regard à l’ombre de tes étoiles bleues
Deux étoiles qui dansaient à l’innocence du feu
Recréant d’elles-mêmes la chaleur d’autres planètes
Une terre à l’envers du creux de mon cou
Ma joue abritait parfois l’ombre de ta main
Bien qu’elle soit petite. Mais l’ombre s’agrandit
À l’angle du souvenir. Je ne peux plus chercher
Dans l’arrondi de ma paume la mémoire
Des formes de la tienne. Aurait-elle déjà oublié
De quelle étrange sensation elle se revêtait.
Tu fermes les yeux comme un rideau de théâtre
Entracte ou fin ? J’attends les acclamations pour savoir
Un rideau noir, avec des franges recourbées
Noir comme le vent ou de la fumée
Un rideau noir, l’auteur s’y cache
A quoi sert sa ligne bleue
Doublée pour les ivrognes ou le borgne ?
Après l’entracte, la pièce commence
Elle est toujours différente, pourtant les entractes se succèdent
L’acteur n’a pas fini de signer les autographes
Alors tu biographes jusqu’au jour du mot fin
02:03 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, littérature | Imprimer
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