12/11/2012
Les multivers
L’univers n’est plus seul et unique comme son nom l’indique. Par les mathématiques, nos savants ont découvert qu’il est très probable que l’univers soit multivers. Et l’on commence à avoir des preuves de cette géniale intuition. Ainsi la bulle de notre univers, qui s’étend de plus en plus dans l’espace (mais peut-on encore parler d’espace ?), en expansion constante, côtoie d’autres univers qui naissent et meurent à côté de nous (tout est relatif, ce sont des milliards et des milliards d’années-lumière, immesurables !).
D’après eux, la Totalité (on n’a pas encore trouvé de mot pour désigner cet ensemble de multivers) serait fractale, chaque univers engendrant de nouveaux univers. Le physicien Andreï Linde dénomme « mousse d’univers » cette Totalité, dans laquelle se produit des big-bangs engendrant des univers ayant chacun ses propres lois ou constantes physiques. Mieux même, tout ceci a été découvert par l’exploration de l’infiniment petit. Une explication est donnée dans la théorie des cordes. Celle-ci explique que les particules fondamentales de l’univers seraient des sortes de cordes vibrantes sous tension, à la manière d’un élastique. Leur degré de vibration engendrant des particules élémentaires qui sont à l’origine de notre univers. Dans cette théorie (qui reste pour l’instant théorique), le monde serait non pas tridimensionnel, mais multidimensionnel. Et ces dimensions s’enroulent les unes dans les autres dans un tissu spatial dit espace de Calabi-Yau (voir schéma ci-contre) qui constitue une forme complexe de 6 dimensions. Ainsi, l'univers observable à quatre dimensions (la quatrième étant le temps) serait une sous-partie d’une Totalité disposant de dimensions supplémentaires, 11 pour certains.
La théorie des cordes suppose que l’univers est fondamentalement constitué de cordes d’énergie en vibrations constante. Elle voit l’univers comme une immense symphonie. Et cette comparaison est assez bonne. Les dimensions de notre univers sont normalement décrites dans un système décimal (multiple et sous-multiple de dix) alors que la musique fonctionne autrement, de façon beaucoup plus complexe, et permet des variations et harmonies impossibles dans un système décimal.
N’entrons pas dans le détail de cette théorie, contentons-nous de rêver devant l’ingéniosité de nos savants et devant la magie de la musique qui, par le fait qu'elle n'est pas cartésienne, contient probablement une clé de la compréhension de la Totalité.
Dieu est encore beaucoup plus ingénieux qu’on ne le pensait jusqu’à présent.
07:16 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : univers théorie unitaire, science, enstein, univers, tout | Imprimer