Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2024

Vérité

rité ! quel besoin

Exigence de l’âme humaine

Combien de fois est-elle annihilée

Mais en sommes-nous nous même épris

Devant les autres toujours battant

Et devant toi-même ?

La vérité est un idéal à professer

Mais parfois la vérité danse devant toi

Et oscille à toute heure

Tu laisses passer les heures creuses

Sans un souffle de regret

Tu encourages leurs occupations

Sans t’occuper de la certitude des faits

 

15/11/2024

Encore toi !

Encore toi !

Cache tes mains

Sanglantes, elles sont

Regarde tes moignons

Ils ne sont plus

Ton visage est brouillé

Des larmes coulent de tes yeux

Je ne sais plus qui tu es

Baisse ton regard et marche

Je vais au-delà de moi-même

A la rencontre de mon être

Adieu ! plus rien ne m’intéresse !

14/11/2024

Je suis, mais pas seul

Je suis ?

Qu’es-tu ?

Je ne sais !

Comment le sais-tu ?

Tu me parles, je te réponds !

Il faut donc être deux pour être ?

Deux ou plus !

Seul comment saurais-je que je suis ?

L’existence ne peut être connue qu’à deux !

13/11/2024

Vieillesse

Il est bien contraint d’accepter l’infortune

C’est-à-dire la chute des cheveux et la face bouffie

La détresse de ne voir se lever le bâton

Devant l’adorable et tendre jeunesse

Plus rien ne sera comme avant, l’âge le prend

Et même si la résistance ne diminue pas

Il devient l’ombre de lui-même

Certes, il a toujours vingt ans dans sa tête

Il s’émeut encore à la vue de seins fermes

Mais inversement comment les femmes

Pourraient-elles s’intéresser au demi-cadavre

Proférant ses derniers tressaillements

Il s’interdit tout miroir, le déplumé

Et le proscrit à son entourage

Elle porte une queue de cheval

Et ne peut admirer sa coiffure

Quelle importance pour lui ?

Il conserve bien quelques poils

Au bas du ventre, blanchis par les ans

Mais cette toison n’est plus contemplée

Certes, il s’est empli de sagesse

Mais à quoi donc lui sert cet entendement

Puisqu’il ne peut en faire profiter autrui ?

Que lui reste-t-il ?

Il plonge en lui-même sans regarder en arrière

Un océan calme et plat

Dans lequel il s’enfonce progressivement

Cela ne devrait plus tarder

Il s’évanouira dans les replis de sa conscience

Refermé sur lui-même… Perdu… Sans vie…

 

 

12/11/2024

Dans la campagne

Seul, il allait dans la campagne

Sous la pluie, renfrogné et alangui

Marcher jusqu’à plus soif ni faim

Écoutant son cœur battre la mesure

Du temps qui passe, pas à pas

Il croisait parfois des passants

Emmitouflé dans leur manteau de pluie

Ruisselant d’éclairs vivants

Au regard d’un rayon de clarté

C’est moi, mes frères

il protégeait ses compatriotes

levant les yeux sur leur malheur

et bénissant leur démarche de liberté