29/03/2023
Lassitude
Lassitude, existe-tu ?
Las de taper toujours la même lettre
Sur un clavier muet. Laquelle ?
Tu cherches dans ta tête
Où se trouve-t-elle ?
Hier, elle était là
Aujourd’hui elle a disparu
Raccrocher ton souvenir
A ce qui te donne espoir
L’ai-je vécu pleinement ?
Mais tu es là, près de moi
Tu me tiens chaud
Et je suis rasséréné
La nuit, que d’aventure
Réelle et rêvée !
02:45 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
28/03/2023
En avant
Il se tortille, s’enroule et te regarde
Il ne voit que toi, une ombre parmi les autres
Noir et gris, il se glisse derrière toi
Te prend par la main et t’entraîne
Dans son rêve d’esthète
Et passe les ombres immortelles
Dans les rues désertes et silencieuses
Dans la main tu ries, tu t’esbroufes
Tu cherches un refuge doré et reposant
Mais ton corps veille et refuse de bouger
Adieu le vers contorsionné sur ses idées
Folle d’un jour sans grâce
Ne te laisse pas aller
Avance toujours dans la vie
Et contemple ton passage
Dans ce monde éperdu
Trace ton chemin et va de l’avant
Dans jamais regretter ce que tu a fait
05:30 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
27/03/2023
Construction insolite
06:11 Publié dans 22. Créations numériques | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
26/03/2023
Humanité
Toi, toujours en moi, présente en toute chose
Et la vie se fait grâce. Bonheur d’un jour
Joie d’être vivant, présent avec toi
Dans ce monde ouvert et plein de surprise
Et nous voilà partis, ensemble, main dans la main
Vers cet horizon retaillé pour nous
Et nous avançons vers l’inconnu
Ne sachant où nous allons et ce que nous faisons
Tiens ma main et vois large
nous respirons l’air diaphane
du retour vers l’humanité
06:46 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
23/03/2023
Parution : L’envol
Les yeux des hommes se révulsent
Les oiseaux eux-mêmes cessent de planer
Pour s’emprisonner dans l’espace
Une goutte d’éternité ravive l’œil
Et lui prête un regard vierge
Les deux questions que tous se posent un jour ou l’autre : Dieu existe-t-il et quelles sont nos relations ? Chasse gardée des religions, la réponse n’est cependant pas forcément taboue. Elle concerne la vie de chaque jour, de tout instant, dans les pensées qui vous assaillent, dans les émotions qui vous saisissent. Ce sont des intuitions subites, des éblouissements bouleversants, l’irruption d’un monde invisible qui donnent un regard nouveau sur l’univers, sur l’humanité, sur la vie collective et personnelle, enfin, bien sûr, sur la vie spirituelle. La quête de Dieu est notre enjeu final, en dehors de toute religion, philosophie, morale, science.
Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité. Elle élargit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.
L’auteur entraîne le lecteur dans cette recherche selon les chapitres suivants :
- 1. L’intuition métaphysique ;
- L’éblouissement ;
- Le monde invisible ;
- L’univers ;
- L’humanité ;
- La vie collective ;
- La vie personnelle ;
- La vie spirituelle.
La vie nous attend, mais comment accéder au plus profond de soi-même ? Dieu se cache derrière son ombre, derrière ces bouffées d’air divin qui viennent enjoliver l’existence à chaque instant.
Bien sûr, cette quête est personnelle. A chacun de trouver sa voie.
2022 / 206 pages / Prix de lancement : 15 €
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04:33 Publié dans 11. Considérations diverses, 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
22/03/2023
Bois
Une puce sur un tas de bois
Elle court sans déséquilibre
Et fuit jusqu’au stade sombre
Dans les interstices superposés
Un rat s’y trouve, coincé
Il pousse un cri désespéré
Attaqué par la puce verte
Rien n’existe en dehors de cela
Le monde s’arrête et fait silence
Comment cela se fait-il ?
04:02 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/03/2023
Haïku
Mi-saison, froid chaud
Matin et après-midi
Fanfare, réveil assourdi
03:39 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
20/03/2023
où vas-tu ?
Sens cette aigre chaleur
Qui passe dans ta gorge
Sens ce nuage qui te baigne
La splendeur du réveil
Cette ombre qui se lève
Et efface tout souci
Un jour nouveau vient
Il te donne l’amour
Il te donne la lumière
Il te donne la vie
Il évacue tes pensées
Dans l’atmosphère
Tu vis et tu es bien
Lève-toi et va où te mènent tes pas
06:05 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
19/03/2023
Au revoir
Elle est là, seule, perdue
Rien ne la fera varier
Elle tend sa main petitement
Elle tremble et te regarde
Elle sourit prudemment
Tu la regarde, maigrelette
Tous se demande ce que tu vas faire
Rien ne vient à point
Tu passes et souris
Tes pieds esquivent une danse
Puis s’échappent prestement
Tu es déjà loin
Au revoir l’enfant
04:14 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/03/2023
Rencontre
Il allait détendu sur la plage
Et marchait, seul, en riant
Il s’effondra aux pieds de la belle
Tous le virent tendre ses mains
Et chanter son amour à la tendre
La voix était profonde et mâle
Ses yeux couraient sur ses seins
Elle le regardait s’égosiller
Et monter ses suppliques aigres
Il se tourna vers elle
Et lui demanda : « Viens donc
Allons au marché et mangeons »
Elle lui prit la main
Cacha ses yeux vifs
Pleura quelques instants
Puis s’enfuit sans un mot
Son silence était de marbre
Les veines couraient sur sa poitrine
Bleutées et palpitantes
Le bleu du ciel rayonnait
La fusion fit illusion
Ils ne sont plus
Seuls leurs noms sont connus
Mais non-dits à tous
04:39 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
17/03/2023
Etrange
Étrange, étrange, étrange…
Il est perdu celui qui te vient à l’esprit
Tu le cherches sans cesse
Tu caresses ta mémoire
Lui parles, lui dis des mots doux
Mais rien ne vient
Le blanc, sans autre couleur
Le désert, l’oubli de soi
Et des autres eux-mêmes
Quel malaise
Où donc se trouve la réponse
Il partit ainsi, en esprit
Au-delà du connu
Dans l’obscurité des souvenirs
Dans l’anéantissement du présent
L’effacement du passé
Le trouble de l’avenir
Tu n’es qu’une bulle vide
Un parfum sans odeur
Vive la liberté…
06:01 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
15/03/2023
Il est mort en héros
Il est mort en héros
Il a fermé les yeux
Après s’être regardé dans un miroir
S’est souri et a décidé
Plus de personnage intransigeant
Plus d’ombre à bord
Juste un regret
Celui de n’avoir pas su
Se faire connaitre de tous
De n’avoir pas révélé à tous
Le poids du passé,
La présence du présent
L’incertitude de l’avenir
Il emportera dans sa tombe
Ce regret éternel
La révélation est là
A porté de main
Mais il ne flancha pas
Et appuya sur le bouton
Comme on tire la chasse d’eau
L’explosion fut terrible
Le monde était sauvé
Il fut le seul à ne pas être regretté
Par les badauds présents
04:08 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homme fier, regret tardif | Imprimer
14/03/2023
De profondis poème (datant du 62-04-05)
Résonnez trompettes d’argent, résonnez.
Pour la patrie, des hommes, las, sont tombés.
Dans le crépuscule se dressent, raidis,
Les cadavres des héros qui sont partis.
Le désastre est achevé
Et sur leurs étalons, dressés,
Les généraux s’affrontent, hirsutes,
Dans une dure et âpre lutte.
Leurs montures, sauvages, se mordent.
Dans la nuit, telle une horde,
Rugit leur choc rude et barbare.
Mais bientôt, ô solitude, la nuit tombe,
Le crépuscule vit leurs ombres, la nuit fut leur tombe.
Sombres, de rosée, les corps se parent.
04:18 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
13/03/2023
L’eau morte coule le long des tuyaux (poésie de Janvier1964)
L’eau morte coule le long des tuyaux
J’entends son gazouillis dans le creux de ma main
Goutte à goutte le temps s’écoule
Les gens dans leur bêtise hautaine
Glissent le long des trottoirs embués
Tandis que l’œil morne des fenêtres les observe
Les vents poussent la brume et les franges des manteaux
Traînant dans la boue houleuse de nos pas
Une main fine a essuyé les larmes qui creusent l’œil
D’un geste mouillé et gémissant
Les rues fuient les rues sans se séparer
Et la nuit abat sa longue cape de deuil
L’eau ruisselle et éponge le son des pas
Et les passants cachent leur misère
Derrière un col ou sous un parapluie
Marche continuelle et pressée
Qui ne finira jamais sa danse effrénée
Le fer de mon balcon a perdu sa beauté
Comme les volets ont fermé leur bras
Les ombres regagnent la clarté enfermée
Dans le sein des flancs de ces rues
Pendant que s’étend la grande bête noire
Goutte à goutte le temps s’écoule
02:51 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
12/03/2023
Rêves et insomnies (poésie de mars 1964)
Les flambeaux étaient des mains
Et leurs bras étaient ma mort
Des longues rides sillonnaient leur bronze
Les quais étirent paresseusement leurs pierres
Et la statue jette sa main en l’air
Tandis que le jaune égraine ses écailles de feuilles
Sur le gravier qui frôle ses pieds nus
Les deux fêtards se tournent le dos
Alors que brûlent leur veston
Et que les notes s’envolent dans le froid
Gémissantes sous le doigt alangui
Blonde est ma chambre que cachent ses ombres
Et les têtes des candélabres me surveillent
De leurs yeux de feu dans la glace piquée
Au plafond coure un cheval de plâtre
Autour de lampe noircie par le soleil
Le marbre de la cheminée est nu
Je vois ses veines et son teint de cadavre
Qui jaunit déjà par endroit
Derrière une forêt de grands tuyaux
Des pattes d’échassier aux ailes ployées
Écrasent de leur ombre la paresse du tapis
Et la lyre du piano allonge ses pieds
Sous ma chaise aux cheveux de paille
Sur les riantes parois de la bibliothèque
Les cloques de l’acajou ont crevé par endroit
Laissant la chair claire pénétrée de lumière
Dors donc, me dit la rose qui repose…
06:35 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
11/03/2023
Les leçons de Don Juan
q Effacer sa propre histoire[1]
- Je n’ai plus d’histoire personnelle. Lorsque j’ai eu la sensation qu’elle n’était plus nécessaire, je l’ai laissé tomber.
- Tu es obligé de renouveler ton histoire personnelle en racontant tout ce que tu fais. Si tu n’avais pas d’histoire personnelle, il n’y aurait pas une seule explication à fournir à qui que ce soit, personne ne serait déçu ou irrité par tes actes. Mais surtout, personne n’essaie de te contraindre avec ses propres pensées.
- Effacer sa propre histoire libère des encombrantes pensées de nos semblables.
- Actuellement ton problème réside en ce que tu es trop réel. Ne prends absolument rien comme allant de soi. Il faut que tu commence par t’effacer toi-même. Ou bien nous prenons tout comme réel et nous parvenons à l’ennui mortel du monde et de nous-mêmes ; ou bien nous adoptons le point de vue contraire et en effaçant notre propre histoire nous créons le brouillard autour de nous. L’ultime liberté est de rester inconnu.
q Perdre sa propre importance
- Sa propre importance est aussi une chose à laisser tomber, tout comme sa propre histoire. Aussi longtemps que tu croiras que tu es la plus importante des choses de ce monde, tu ne pourras pas réellement apprécier le monde qui t’entoure.
- Tu es trop important. Tu es tellement important que tu peux te permettre de partir lorsque les choses ne vont pas à ta guise. Tu es tellement important que tu crois normal d’être contrarié par tout.
q La mort est une conseillère
- Lorsque tu t’impatientes, tournes-toi simplement vers ta gauche et demandes un conseil à la mort. Tout ce qui n’est que mesquineries s’oublie à l’instant où la mort s’avance vers toi.
- Vis chaque instant comme si la mort allait te toucher.
- Toi, tu as l’impression d’être immortel, et les décisions d’un immortel peuvent s’annuler, être regrettées, faire l’objet de doute.
q Assumer une totale responsabilité
- Lorsqu’un homme décide d’entreprendre quelque chose, il doit s’y engager jusqu’au bout, mais il doit avoir la pleine responsabilité de ce qu’il fait. Peu importe ce qu’il fait, il doit en tout premier lieu savoir pourquoi il le fait, et ensuite il lui faut accomplir ce que cela suppose sans jamais avoir le moindre doute, sans le moindre remords.
- Tu te plains. Toute ta vie tu t’es plaint, ceci parce que tu n’as jamais assumé l’entière responsabilité de tes décisions.
q Devenir chasseur
- Il est important pour un homme vivant dans le milieu naturel de savoir découvrir si un endroit est bénéfique ou ennemi.
- Pour trouver la place bénéfique, il faut forcer graduellement les yeux à voir séparément la même image. Regarder par de rapides coups d’œil donne aux yeux la possibilité de saisir des vues inhabituelles ou plutôt des sensations. Peu importe ce que tu vois, l’important est ce que tu sens. L’astuce, c’est de sentir avec tes yeux.
q Etre inaccessible
- Je ris souvent parce que j’aime rire. Cependant tout ce que je dis est terriblement sérieux.
- Tu dois apprendre à être à volonté disponible ou indisponible. Dans le cours actuel de ta vie, tu es, sans le vouloir, disponible en permanence.
- Etre indisponible ne signifie en aucun cas se cacher ou être secret, mais être inaccessible.
- Etre inaccessible signifie que l’on touche le monde environnant avec sobriété.
- Se faire du souci, c’est devenir accessible.
- Un chasseur est intimement en rapport avec son monde et cependant il demeure inaccessible à ce monde même. Il est inaccessible parce qu’il ne déforme pas son monde en le pressant. Il le capte un tout petit peu, y reste aussi longtemps qu’il en a besoin, et alors s’en va rapidement en laissant à peine la trace de son passage.
q Briser les routines de la vie
- Tout ce que tu fais est routine.
q Ne pas croire à notre continuité
- Il faut que tu apprennes à faire en sorte que chaque acte accompli compte, car tu ne vas rester que peu de temps sur cette terre. En fait trop peu de temps pour découvrir toutes les merveilles qu’il contient.
- Il n’existe qu’une chose mauvaise en toi : tu crois que tu as l’éternité devant toi.
[1] Carlos Castaneda, Le voyage à Ixtlan, les leçons de don Juan, Collection Témoins-Gallimard, 1972
04:11 Publié dans 11. Considérations diverses, 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
10/03/2023
Instabilité
Silence... Le noir
éclair... éblouissement
le blanc apparaît
03:35 Publié dans 22. Créations numériques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : traits, voile | Imprimer
08/03/2023
Dans ma solitude
Dans ma solitude, tu m’as regardé
J’étais encore tremblant et faible
Dans ce désert de pierres amoncelées
Tu m’as observé de ce regard fragile
Que tu accordes aux êtres abandonnés
Et je suis descendu vers la plaine
Vers les jardins de ton amour neuf
Où le silence n’est plus une vertu
Où l’être est mis à nu, naïf et attachant
Sous le pouvoir de ton rire
Et mon corps redevenu vivant
Danse à tes jeux d’enfant
05:28 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
07/03/2023
Conversation
Tu te parles à toi-même
Tu te tutoies en toi
Tu t’interroges sur tes actes
Tu décides de ce qui est bon pour toi
Comme de tes insuffisances
Pars au loin de tout cela
Erres sans cesse dans la campagne
Noie tes pensées dans le brouillard
Tu seras l’inconnu au regard d’acier
Observant son être de loin
Souriant aux camarades perdus
Jusqu’à n’être qu’une présence
Eperdue de bonheur et d’amitié
Va mon fils et trouve ton chemin
Relève la tête et sois sans crainte
Tu marches sur ton chemin de vie
Et vois celle-ci sans fin
Va au-delà de toi-même jusqu’au lieu
De la défection
Ne te perds pas en route !
04:57 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
06/03/2023
Destins
Dieu n’est pas manchot
Et, dans le même temps
Il n’hésite pas à bouleverser
L’ordre imaginé par les humains
Alors des uns qui ressentent
L’appel de la religiosité
Il barre d’un trait de plume
Les impulsions débordantes
Des inconnus au cœur fêlé
Inversement il accorde aux maladroits
Le pardon des insuffisants
Et leur offre leurs rêves espérés
Quel brouillon montre-t-il
Aux humains qui subissent ses choix
Mais ceux-ci restent la raison
Pour les privilégiés en recherche
Le nez dans les nuages
Il hume le savoir-faire
Et fait franchir la porte
A ceux qui savent voler
Adieu mes petits, larguez vos sentiments
Et laissez-vous aller vers ce ciel bleu
Qui envahit votre âme
Et vous fait transparent aux yeux du monde
06:52 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
05/03/2023
Glacial
Le repos, c’est une étendue d’eau
Froide, visqueuse, glaçante
Comme une loutre au bord d’un fleuve
Où nous conduit-il ? A la passoire
Ne reste qu’un souvenir de froid
Le passage d’une anguille dans les veines
Et un cri immortel, sauvage
Qui vous fait dire : « c’est fini ! »
Pourtant vous êtes au calme
Veillant sur vous-même
Votre pouls reste égal
Aucune larme ne se manifeste
Vous n’êtes plus qu’une masse inerte
Sans attente, sans idée de confrontation
C’est un repos sans contestation
Je ne pense plus, je suis simplement
Rien ne me fera bouger
Immobile, je surnage dans le froid
03:47 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
04/03/2023
Ronde cosmique
Une étincelle en toi
Et tu repars de plus belle
Tu te crois au bout du rouleau
Et l’étincelle te pousse en avant
Encore à découvrir, encore à penser
Encore à rire, encore à pleurer
Le monde est en marche
Il tourne et va où il veut
Et t’entraîne avec lui
Dans une ronde sans fin
De rage, il se laisse aller
Il cherche au-delà de l’horizon
Dans les vertus des objets
Dans les amas de pensées
Qui tournent sans cesse autour de lui
Et voilent la face de la terre
Mais ce n’est que brouillard
Le monde se dilate
Projette les pensées autour de lui
Disperse ses trésors autour de lui
La ronde continue
Elle ne cesse pas
Tu es une étoile ne marche
Perdu parmi les autres étoiles
Et cette ronde s’accentue jusqu’à la fin des temps
03:38 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
03/03/2023
haïku
Toujours, tu es là
Le blanc remplace le noir
Adieu inconnue
08:00 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
02/03/2023
Carcercles (haïku)
Surabondance
rien ne les fera bouger
Comblés de bonheur
05:34 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer