30/09/2019
Camille
Cheveux blonds et regard clair
Dans la transparence de l’instant
Visiblement, je voyais au travers
Et l’invisible se donnait du bon temps
C’est vrai, j’admirais ta grâce
Que toujours tu cherchais à cacher
Tu te réfugiais sur la terrasse
Sans jamais montrer que tu étais fâchée
Je me souviens de tes yeux tendres
Dans les larmes silencieuses du mal
Que je n’avais pas su comprendre
Et du jour où je t’ai délivré
De ce tiens-toi déloyal
Tu riais, joyeuse et soulagée
Alors, blottie comme un petit animal
Sans un mot, tu me fis ce bonheur partager
© Loup Francart
07:20 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
Les commentaires sont fermés.