29/06/2019
L et lui
La beauté envie ton maintien
Tu vas dans le monde sans savoir
Avançant à grandes enjambées
Me tirant d’une main ferme
Jusqu’au plus lointain chemin
Au-delà de l’horizon étale
Aimes-tu les cris pervers
Des fées enfouies dans leur quant-à-soi ?
Débarrasse-toi de tes vibrants voilages
Et va, nue, cachée aux regards
De la concupiscence brutale
Ouvre-toi aux caresses du vent
Et coule dans l’ombre du hasard
Jusqu’au plus parfait abandon
Alors, ouverte, tu chanteras la vie
Et ne craindra plus la mort
Qui fera demi-tour en toute sérénité
© Loup Francart
07:28 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
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