08/08/2017
Une demeure
Au cœur de la nuit et au plus profond du cœur
S’élève l’espérance de renouer le passé
Avec un présent inconnu et sans rival
Un abri où l’ombre cède à la lumière
Fermez fenêtres et portes pleinement !
Au dehors règne l’étouffoir asthmatique
Détendez vos méninges et laissez le rêve
S’emparer de vous en vents qui dénudent
Alors tel un fantôme vous errez sans fin
Dans le vide de l’imagination cubique
Et le plein d’une beauté transfigurée
Quels secrets vous enseigne la tanière ?
Quel que soit le lieu où votre corps repose
Trouvez en vous l’étincelle délicate
Qui la fait vibrer au rythme des murs
Et réveille le son pur du violoncelle
Quand l’archet s’unit à la corde, vibrant
De ferveurs nouvelles et appréciées
Une demeure, c’est le lieu de rencontre
Du rêve et de la réalité, un apaisement
Des caprices humains toujours en quête
De nouveauté et de connu, emmêlés
D’exaltation de l’histoire du temps
Passé, présent et avenir confondus
Dans la danse de l’existence
© Loup Francart
07:08 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
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