01/12/2013
Apparition, Klaus Obermaier & Ars Electronica Futurelab
http://www.youtube.com/watch?v=-wVq41Bi2yE
Quelle étrange impression. Le courant passe-t-il ? Oui, on le dirait. Fusion et séparation. Puis saucissonnage horizontal, vertical et en profondeur, à la mémoire de Vasarely. Enfin, une tempête d’ondes, une lutte de l’esprit.
En 3.05, l’écriture devient révélatrice de la forme. Progressivement, la surface est initiation d’un autre monde, jeu de lumière et de trajectoires qui engagent l’homme dans sa danse infernale. L’infini, fuite du temps, nous conduit à un déchaînement de forces que l’homme fait naître par son mouvement. La vie se résume à la palpitation des particules, elle ne s’arrête jamais, mais si le mouvement est continu, il est sans cesse renouvelé. La vie fuit et se poursuit. Elle perdure par la régénération et non par l’immobilisme.
Entre la danse, l’art cinétique et la musique électronique. Ce mélange des genres n’est pas sans beauté. Seule la musique laisse à désirer. Bruit ou musique ? Là aussi, le mélange. Mais il est moins heureux parce que plus artificiel.
07:39 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danse, art cinétique, musique contemporaine, espace, vie, temps | Imprimer
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