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14/08/2013

La chaleur

La chaleur écrase de sa pesanteur
La paupière alourdie de nos corps
Le vent même dévore d’un souffle chaud
La poitrine blanche des hommes

Les lèvres collées de sécheresse
Le pied lourd de mille soucis
Ils attendent, impassibles
La relève qui ne veut pas venir

Collés à la terre desséchée
Ils grignotent à pleine dents
L’ombre imprimé sur le sol
Par le soleil ardent de leurs espoirs

Et rien ne vient. Rien.

Le matin, peut-être, la quiétude
Gagne les corps endormis de rêves
 L’eau bienfaisante réveille
Les espoirs de la veille et du lendemain

L’eau maintenant, la boue
Les pleurs de chaque motte de terre
Engourdissent d’impuissance raideur
L’extrémité des membres terreux

Et nous nous retranchons en boule
Dans la moiteur de nos corps

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