30/04/2013
Chapeau !
Quelle engeance, cet étrange galurin
Sur la tête d’une aussi jolie statue
Immobile, elle s’égare dans son indolence
Et pique un fard au bain-marie
Haut de forme, serrant le crâne
Il permet de se distinguer des autres
Par une étrange stature rehaussée
Mais quel malheur lorsqu’il faut saluer
Certains aspirent au chapeau
Rouge cardinal, il attire l’œil
Dans la foule des prétendants
Et fait ressortir la majesté du personnage
D’autres les préfèrent ruisselants
De fruits débordants et veloutés
Elles imaginent la bouche ronde
D’amants gobant les cerises
Il peut arriver que l’on en bave
Comme les ronds de fumée
Qui sortent de la bouche du fumeur
Et font trembler l’air d’extase irréelle
On peut le tirer jusqu’à terre
Et saluer ainsi une inconsolable
Qui au sortir d’une relation
Entre au purgatoire des amours
Chinois il ne pèse pas la paille
Qui le garnit en conque ouvragée
Vissé sur le caillou par son attache
Il peut devenir le toit des humbles
Certains le mettent en tête
D’articles énigmatiques
Pour atténuer l’impression désobligeante
De savantes et vaines recherches
Mais lorsque celui-ci commence à travailler
Il est temps de tremper sa tête dans l’eau fraiche
Pschitt ! Quel dessalement d’enfer !
Mais quelle idée de vouloir se couvrir ?
07:33 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
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