24/03/2013
Ruisseau des villes
Ruisseau des villes au long des pierres
Où plongent les pas de passants rêveurs
Tournes autour des pavés de lumière.
Une fleur, rouge, une tulipe, je crois,
Glisse sur ton chemin et pleure.
Tu vois de grands pieds sales,
Ensuite des têtes de roi.
Des doigts roses s’allongent vers toi.
Les gamins plongent les leurs, impudiques,
Dans ton sein. Une pièce brillante en sort.
C’est le sort des pièces hiératiques,
Tortueuses et sans beauté. Les rues
Défilent leurs ventres gris, encore
Une autre, et la même sans voix
Et une autre sans vie. Il n’y en a plus.
Tu ries dans le noir d’égouts, rue Quinquempoix.
07:31 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
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