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21/11/2012

Glacé, thriller de Bernard Minier

S’agit-il vraiment d’un thriller ?  Il s’intitule ainsi, mais possède des12-11-20 Glacé, B Minier.jpg caractéristiques qui font penser à un roman : description de paysages montagnards, analyse psychologique de quelques personnages, citations latines, etc. Cependant, un roman est « une méditation sur l’existence vue au travers de personnages imaginaires », explique Milan Kundera. On ne peut parler de méditation pour ce livre, mais peut-être simplement de quelques considérations inhabituelles au roman policier.

Je ne vous raconte pas de quoi il s’agit, vous le trouverez sans difficulté sur la toile qui abonde de description de l’atmosphère et des aventures du personnage principal, le commandant Servaz. Curieusement, le livre ne commence pas par son intervention, mais par l’arrivée de Diane Berg, psychologue, dans son poste à l’institut Wargnier qui abrite des psychopathes criminels. Comme souvent, la fin du livre, c’est-à-dire la découverte de l’auteur des crimes dévoilés au long du thriller, nous laisse sur notre faim, après nous avoir fait errer sur d’autres possibles, le capitaine Ziegler, l’ancien juge Saint Cyr, voir d’autres. Une fin embrouillée…

Il se lit, on le commence pour ce qu’il est, mais très vite, on le poursuit par routine, parce qu’il s’agit d’un thriller et que ceux-ci sont toujours organisés de telle sorte qu’ils vous contraignent à aller au-delà de que vous iriez si c’était un simple roman. C’est long, trop long parfois, si bien que l’on saute quelques descriptions. Mais c’est un bon thriller qui sort de l’ordinaire par ses aspects plus ou moins intellos.

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