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06/04/2011

Il rêvait de paysages sublimes

 

Il rêvait de paysages sublimes,

De grottes sonores et vierges,

De sommets aux émotions douloureuses,

De vallées apaisantes et fragiles,

De canyons rupestres et désertiques,

D’oasis endolories et charmeuses,

De collines chaleureuses et tièdes,

De plages alanguies et iodées,

De ruisseaux débordants et glacés,

De cratères cuisant et soupirant,

De forêts brumeuses et assourdies,

De plaines ouvertes, attendrissantes,

Où se noie le regard hébété

Des vieux et des plus jeunes,

Jusqu’au moment ignoré

Où tout ceci s’éteindra

Pour se concentrer sur le rien

Qui deviendra le tout

L’unique, la fin,

Le commencement,

L’incommensurable délire

De jours sans fin

Et de nuit sans sommeil.

 

Repose maintenant

Dans l’aurore qui se lève,

Etends tes membres endoloris

Dans le souffle du matin,

Trouve l’herbe odorante,

Pose ta joue sur la pierre ronde,

Et, les yeux ouverts,

Le cœur à vif,

Les doigts de pied croisés,

Endors-toi dans tes rêves d’enfant,

Jusqu’à l’anti-instant

Où la vie bascule,

Et se perd dans l’infini.

 

 

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