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15/03/2011

Cet instant imprévu et subtil

 

Cet instant imprévu et subtil,

Quand la grisâtre odeur d’un ciel d’hiver

Dresse devant nous le souffle

D’un irréel sentiment d’ouverture,

Comme une respiration dans l’air

Ou une apnée prolongée et opacifiante.

Alors, transformation du paysage !

Le vert devient rouge, le jaune se détache

De murs sales et fripés d’ombres.

J’ai par magie laissé le poids

D’années lourdes des tracasseries

Des professionnels de l’ennui,

Du travail méticuleux et attachant,

D’obligations impératives

Et de contacts permanents

Avec les autres fantômes

D’un système qui tourne sur soi-même.

 

Aujourd’hui, devant moi,

S’ouvre la consistance du rêve,

La palpable vertu de l’inconnu.

Comme un aveugle les bras tendus,

Je cherche, au devant, dans l’obscurité,

La faible caresse de l’inavouable.

Perception d’un instant unique,

Celui d’un achèvement prévu,

Attendu et confondu parmi les songes,

Pour une renaissance émerveillée

A l’instant éternel et envoûtant

D’un jour semblable aux autres,

Comme une brume d’enthousiasme

Sur la pâleur du monde.

 

 

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