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31/10/2011

Yaron Herman Trio "Hatikva" @ Casino Barrière (Toulouse)

 

Cliquez et laissez-vous aller :

 

http://www.youtube.com/watch?v=FjkL9vbAKy8&feature=related

 

 Yaron Herman est né le 12 juillet 1981 à Tel-Aviv. Il se destinait à une brillante carrière de basketteur dans l'équipe nationale junior d'Israel, mais une blessure sérieuse au genou l'en empêche. Il commence alors le piano, à l’âge de 16 ans, avec pour professeur le célèbre Opher Brayer, connu pour sa méthode d’enseignement basée sur la philosophie, les mathématiques, la psychologie. Très rapidement, Yaron donne ses premiers concerts dans les plus prestigieuses salles en Israël.

A 19 ans, Yaron part à Boston, mais n’y trouve pas la matière et l’inspiration. Il décide de rentrer à Tel-Aviv et fait une brève halte à Paris lors de son voyage retour. Il rencontre, le soir même, quelques musiciens lors d’une Jam-session, et se retrouve immédiatement engagé le lendemain. Il ne quittera plus Paris dès lors.

(Website de Yaron Herman)

La pièce commence comme une sonate classique, calmement, une forme mozartienne, avec l’énoncé d’une mélodie très simple, presque simpliste. Puis commence une sorte d’accompagnement à la main droite de trois notes qui ne donne pas lieu immédiatement à un développement du thème, mais à des accords de basse avant de laisser la contrebasse exprimer son accompagnement de manière plus ronde, ensorceleuse, mais très discrète. Enfin, le piano et la contrebasse sont rythmés par la batterie, apportant un souffle imperceptible en complément.

Ce thème se transforme en rengaine, quasi populaire, de style roman photo, reprenant toujours la même petite phrase comme un bonbon que l’on suce sans s’en apercevoir. Arrive alors le moment jazz comme une improvisation insolite qui ne dure qu’un temps, au tournant du thème. Le morceau reprend encore plus nostalgique, avec quelques clins d’œil, comme ce relent de musique chinoise au détour de la mélodie.

C’est toujours la même lenteur guillerette et désarmante, comme un fleuve qui coule lentement, entre des rives lointaines et brumeuses. Il arrive en mer, s’y repend en gouttes cristallines et meurt doucement dans ses flots, dans l’indifférence générale.

Un bon moment de détente, sans prétention, qui lave la conscience des impressions du jour avant de sombrer dans un sommeil réparateur.