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17/09/2013

Les portraits de Peggy Viallat-Langlois, galerie Sibony

Qu’en penser ? Elle se prétend peintre sanguinaire. Elle se montre au travers d’autoportraits grandioses en taille et en effets.

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 Et elle montre des visages glaciaux ou attendrissants. On ne sait qu’en penser !

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Elle se passionne pour la chair brute, rouge, sanguinolente. Son couteau le traduit en larges touches de rouge, vermillon, cinabre, carmin, garance, amarante et sang de bœuf. Mais s’y mêlent également le bleu ou le violet de la chair morte, le rosé, doré, pêche de la sensualité féminine. Le regard franc, brut, qui ne cache rien, et vous ausculte en face. Chaque portrait vous dévisage de haut. Vous vous sentez diminué sans cependant être négligé, happé par cette bouche entrouverte, marquée par les gerçures de la vie.

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Son but : donner à voir. Et c’est un choc physique qui provoque une explosion. Dans cette exposition, toujours le même visage, le sien. Toujours différent, empreint d’innocence et de charnel vertige. Que cherche-t-elle dans ces portraits répétitifs ? Empêcher la fuite du temps ? Fixer ses états d’âme ? Se dire dans ses différents états du moi ?

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Est-ce beau ? Oui, sans doute, mais au moment de dire oui se mêle une gêne instinctive, comme un avertissement de l’âme devant ce dévoilement sans pudeur et cette soif d’épiderme marbrée.

 

 

26/06/2013

Urbanisation

Entrelacée avec les autres, chaque partie s'oriente cependant de manière propre à partir du centre. Celui-ci est le noeud des relations à la fois de dépendance et d'opposition. Symbole de la vie urbaine moderne où chaque quartier semblable aux autres se distingue par une entité psychologique propre et une réalité physique homogène.

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