29/03/2025
Rêve
Il se levait la nuit, courant derrière ses idées
Il se levait, s’enfermait dans son bureau
Et restait sans pensée jusqu’à la rencontre
D’un mot, d’une phrase, d’une idée, d’un jeu de mots
Avec un autre mot, une autre phrase
Et le tout se rencontrait sur la page blanche
De l’écran face à lui, solitaire et indépendante
Il écrivait, laissant aller les mots qui se formaient
Et découvrait peu à peu la magie de l’écriture
A un moment de la nuit, il s’arrêtait
Plus rien ne venait à son esprit
Alors il fermait son ordinateur
Et partait se coucher, l’esprit libre
Ainsi chaque jour se construisait un être
De velours et de papier
Rêve imaginaire d’un cerveau fêlé
03:29 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
26/03/2025
Toi, toujours
Là, toujours près de toi
Au chaud, humant l’air du matin
Ouvre un œil et laisse ton imagination partir
Où vas-tu ? Tu ne sais
Ta jambe droite ne va pas où va ta gauche ?
Peu importe, Va et ne pense plus
Laisse aller ton cœur.
Il court derrière toi et te suis pas à pas
Adieu
Je vais où mon cœur me dit
Englué du bonheur de ta présence
10:32 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
25/03/2025
Elle était là
Elle était là, nue sous sa chemise
Que fais-tu ?
Je cherche quelqu'un
il est là !
Elle montre le dehors
Qu'as-tu, en toi, qui offre
Une telle certitude ?
La surprise
Elle offre ma garantie
Je suis à toi sans faille
dans le noir de l'inconnu
Adieu, puisque tu ne veux pas de moi
je poursuis mon chemin
jusqu'à la prochaine rencontre
Au petit matin...
Réveillé...
03:48 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
24/03/2025
Il est parti
Il est parti un jour, sans bagage
Dans le noir de la nuit, le froid du jour
Chassant les flocons de neige
De ses yeux embués de sommeil
Pour marcher sur la route congelée
Le froid est là, il vous prend par la manche
Et vous tire au milieu de la chaussée
Là où le sol résonne sous le talon
Marche, pardi ! que le vent t’enlève
Tes dernières illusions, plus rien
Plus personne ne se raccroche à toi
Et tu regardes de tes yeux congelés
La fente de la nuit qui fait progresser
Jusqu’au lendemain l’illusion
Le noir seul règne sur le monde
Et borde ta nuit de lumières vagues
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21/03/2025
Envie
J’envie tes expressions
Qui franchissent des montagnes de mots
Et courent derrière leurs ombres
Jusqu’à la nuit obscure
Tu me chantes ta joie et ta liberté
Je t’entends rire doucement
Je vois ta lèvre douce
Sourire de tes dents blanches
Et me dire… Amour
Tu me dis : C’est moi
Et je te réponds :
Où est-tu ?
Je suis toi
07:00 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
20/03/2025
Rencontre
Elle était là, nue sous sa chemise
Que fais-tu ?
Je cherche quelqu'un
il est là !
Elle montre le dehors
Qu'as-tu, en toi, qui offre
Une telle certitude ?
La surprise
Elle offre ma garantie
Je suis à toi sans faille
dans le noir de l'inconnu
Adieu, puisque tu ne veux pas de moi
je poursuis mon chemin
jusqu'à la prochaine rencontre
Au petit matin...
Réveillé...
06:00 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/03/2025
L'unique
Vivre le présent !
On le voudrait toujours au centre, plus beau, plus vrai, plu sincère. Alors on se désole parce qu'on arrive pas à être ce que l'on voudrait et on oublie de connaître le merveilleux bonheur du présent. Il est dur et incompréhensible pour qui n'en pas fait l'expérience , d'imaginer qu'il faut un jour au cour de la vie, perdre son idéal pour vivre pleinement. Cela ne veut d'ailleurs pas dire que l'idéal ne sert à rien. Au contraire. Il est nécessaire, indispensable, jusqu'au au moment où il devient obstacle. Le problème est qu'on ne voit pas le moment où il devient obstacle. On continue à se conformer à l'idéal, à y tendre, alors que c'est son idée qui nous empêche de l'atteindre.
Seigneur, c'est lorsque je m'oublie que je suis vraiment toi
C'est lorsque je m'oublie que je suis vraiment moi
Autre je suis parce qu'en communion avec les autres
je suis un parce que je vis l'unique
07:38 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
17/03/2025
Où ?
Es-tu là ?
Je ne sais plus qu'une heure il est
Embrouillé, j'ai vraiment la tête embrouillée
Je ne sais plus où je suis !
eh bien, va te coucher !
Adieu...
04:49 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
14/03/2025
Toi et tout
Toi et rien et d’autre que toi
Tu te dresses devant moi
Tu montes sur tes pieds fourchus
Et me regardes, hautaine
En proie au délire de l’existence
À la camaraderie oisive de la nuit
Et je te laisse t’esclaffer
Mais qui es-tu, toi l’indolente ?
Es-tu devenue la femme des rêves
La préférée des escargots
Collante à souhait
Ou reviens-tu du pays des habitants
D’un gite inexorable et froid ?
Je ne sais, mais je tiens à toi
Et ne peux te lâcher
Nous resterons ainsi coller
L’un à l’autre jusqu’au jour du départ
Pour une autre vie, lointaine…
03:44 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
13/03/2025
Les derniers jours du roi Graticiel
Un matin, il se réveilla fourbu
Il ne remuait plus une jambe
Et son bras droit s’était perdu
Dans le lit trou de noir brillant
Il eut du mal à se tourner
Ou était passé son existence
Seul, dans le noir, sans rien
Que lui sur terre, mort à vingt ans
De trop de réflexions et d’ignorance
Que voit-il ? Le vide de l’abstrait
Rond comme une balle grise
Qui monte dans l’azur vierge
Et se cogne la tête dans les filets
Du port pourri de l’absence
Plus rien ne viendra plus de toi
Tu as perdu ton moi
Il trotte derrière toi
Mais n’est plus un obstacle
Tu le tiens encore par un bout
Fragile, il s’esquive adroitement
Et montre ses dents en silence
Rien ne le fera plus maigrir
Il n’est plus… Il se démène solitaire
Perdu dans ses pensées menues
Un doigt, un pli du corps,
Un frémissement d’un sourcil
L’homme s’agite et se plaint
Il ne peut bouger, il est perdu
Il aspire l’air vicié et froid
Il se fige en lui-même
Il ouvre un œil et se ferme
Adieu l’homme des bois
Tes membres se nouent
Tu es dans la nuit des temps
Qui te prend tout entier
Et te propulse au-delà de toi-même
Dans l’arrogance de la solitude
05:33 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer