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29/03/2025

Rêve

Il se levait la nuit, courant derrière ses idées

Il se levait, s’enfermait dans son bureau

Et restait sans pensée jusqu’à la rencontre

D’un mot, d’une phrase, d’une idée, d’un jeu de mots

Avec un autre mot, une autre phrase

Et le tout se rencontrait sur la page blanche

De l’écran face à lui, solitaire et indépendante

Il écrivait, laissant aller les mots qui se formaient

Et découvrait peu à peu la magie de l’écriture

A un moment de la nuit, il s’arrêtait

Plus rien ne venait à son esprit

Alors il fermait son ordinateur

Et partait se coucher, l’esprit libre

Ainsi chaque jour se construisait un être

De velours et de papier

Rêve imaginaire d’un cerveau fêlé

26/03/2025

Toi, toujours

Là, toujours près de toi

Au chaud, humant l’air du matin

Ouvre un œil et laisse ton imagination partir

Où vas-tu ? Tu ne sais

Ta jambe droite ne va pas où va ta gauche ?

Peu importe, Va et ne pense plus

Laisse aller ton cœur.

Il court derrière toi et te suis pas à pas

Adieu

Je vais où mon cœur me dit

Englué du bonheur de ta présence

25/03/2025

Elle était là

Elle était là, nue sous sa chemise

Que fais-tu ?

Je cherche quelqu'un

il est là !

Elle montre le dehors

Qu'as-tu, en toi, qui offre

 Une telle certitude ?

La surprise

Elle offre ma garantie

Je suis à toi sans faille

dans le noir de l'inconnu

Adieu, puisque tu ne veux pas de moi

je poursuis mon chemin

jusqu'à la prochaine rencontre

Au petit matin...

Réveillé...

24/03/2025

Il est parti

Il est parti un jour, sans bagage

Dans le noir de la nuit, le froid du jour

Chassant les flocons de neige

De ses yeux embués de sommeil

Pour marcher sur la route congelée

 

Le froid est là, il vous prend par la manche

Et vous tire au milieu de la chaussée

Là où le sol résonne sous le talon

 

Marche, pardi ! que le vent t’enlève

Tes dernières illusions, plus rien

Plus personne ne se raccroche à toi

 

Et  tu regardes de tes yeux congelés

La fente de la nuit qui fait progresser

Jusqu’au lendemain l’illusion

 

Le noir seul règne sur le monde

Et borde ta nuit de lumières vagues

21/03/2025

Envie

J’envie tes expressions

Qui franchissent des montagnes de mots

Et courent derrière leurs ombres

Jusqu’à la nuit obscure

Tu me chantes ta joie et ta liberté

Je t’entends rire doucement

Je vois ta lèvre douce

Sourire de tes dents blanches

Et me dire…  Amour

Tu me dis : C’est moi

Et je te réponds :

Où est-tu ?

Je suis toi

 

20/03/2025

Rencontre

Elle était là, nue sous sa chemise

Que fais-tu ?

Je cherche quelqu'un

il est là !

Elle montre le dehors

Qu'as-tu, en toi, qui offre

 Une telle certitude ?

La surprise

Elle offre ma garantie

Je suis à toi sans faille

dans le noir de l'inconnu

Adieu, puisque tu ne veux pas de moi

je poursuis mon chemin

jusqu'à la prochaine rencontre

Au petit matin...

Réveillé...

18/03/2025

L'unique

Vivre le présent !

On le voudrait toujours  au centre, plus beau, plus vrai, plu sincère. Alors on se désole parce qu'on arrive pas à être ce que l'on voudrait et on oublie de connaître le merveilleux bonheur du présent. Il est dur et incompréhensible pour qui n'en pas fait l'expérience , d'imaginer qu'il faut un jour au cour de la vie, perdre son idéal pour vivre pleinement. Cela ne veut d'ailleurs pas dire que l'idéal ne sert à rien. Au contraire. Il est nécessaire, indispensable, jusqu'au au moment où il devient obstacle. Le problème est qu'on ne voit pas le moment où il devient obstacle. On continue à se conformer à l'idéal, à y tendre, alors que c'est son idée qui nous empêche de l'atteindre.

Seigneur, c'est lorsque je m'oublie que je suis vraiment toi

C'est lorsque je m'oublie que je suis vraiment moi

Autre je suis parce qu'en communion avec les autres

je suis un parce que je vis l'unique

 

 

17/03/2025

Où ?

Es-tu là ?

Je ne sais plus qu'une heure il est

Embrouillé, j'ai vraiment la tête embrouillée

Je ne sais plus où je suis !

eh bien, va te coucher !

Adieu...

14/03/2025

Toi et tout

Toi et rien et d’autre que toi

Tu te dresses devant moi

Tu montes sur tes pieds fourchus

Et me regardes, hautaine

En proie au délire de l’existence

À la camaraderie oisive de la nuit

Et je te laisse t’esclaffer

Mais qui es-tu, toi l’indolente ?

Es-tu devenue la femme des rêves

La préférée des escargots

Collante à souhait

Ou reviens-tu du pays des habitants

D’un gite inexorable et froid ?

Je ne sais, mais je tiens à toi

Et ne peux te lâcher

Nous resterons ainsi coller

L’un à l’autre jusqu’au jour du départ

Pour une autre vie, lointaine…

13/03/2025

Les derniers jours du roi Graticiel

Un matin, il se réveilla fourbu

Il ne remuait plus une jambe

Et son bras droit s’était perdu

Dans le lit trou de noir brillant

Il eut du mal à se tourner

Ou était passé son existence

 

Seul, dans le noir, sans rien

Que lui sur terre, mort à vingt ans

De trop de réflexions et d’ignorance

 

Que voit-il ? Le vide de l’abstrait

Rond comme une balle grise

Qui monte dans l’azur vierge

Et se cogne la tête dans les filets

Du port pourri de l’absence

 

Plus rien ne viendra plus de toi

Tu as perdu ton moi

Il trotte derrière toi

Mais n’est plus un obstacle

Tu le tiens encore par un bout

Fragile, il s’esquive adroitement

Et montre ses dents en silence

Rien ne le fera plus maigrir

Il n’est plus… Il se démène solitaire

Perdu dans ses pensées menues

 

Un doigt, un pli du corps,

Un frémissement d’un sourcil

L’homme s’agite et se plaint

Il ne peut bouger, il est perdu

Il aspire l’air vicié et froid

Il se fige en lui-même

Il ouvre un œil et se ferme

 

Adieu l’homme des bois

Tes membres se nouent

Tu es dans la nuit des temps

Qui te prend tout entier

Et te propulse au-delà de toi-même

Dans l’arrogance de la solitude