25/12/2022
Réveil campagnard
Réveil campagnard…
Les bruits du travail : un tracteur passe
Les bœufs ne sont pas sortis
Derrière sa cigarette passe un homme
Il chantonne en lui-même : encore une journée
De marche dans les champs
Donne-moi tes pensées
Ne va plus dans ta tête
Voler les images destinées à d’autres
Va où rien ne te guide
erre dans les prés
Marche sans regard derrière toi
va au-delà de ton être
dans la puissance de l'humain
et la douceur de ta vie
05:48 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chaque jour, encore, retour sur soi-même | Imprimer
24/12/2022
Le passage
Bien que chrétiens, nous saisissons mal ce que signifie « être sauvé », ou « le Christ nous a rachetés », ou encore « passer du vieil homme à l’homme nouveau ». Nous le saisissons mal parce que nous ne le vivons pas, nous ne nous laissons pas transformer par l’Esprit, nous considérons que notre état d’être est l’état normal de l’homme et nous n’imaginons pas que nous pourrions « être » autrement.
A travers les cycles de l’année liturgique, l’Église nous invite à la vraie vie, la vie en Dieu. Il s’agit de passer de l’état d’être égocentrique, préoccupé uniquement de son corps de ses sentiments et de ses pensées, à un état d’être unifié, ouvert, en harmonie avec Dieu et le monde. C’est le passage, la Pâque.
10:06 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Touché
Touché, tu es touché
Ta tête ne se soutient plus
Ton corps entier est mort
Affaissé dans l’ombre
Tu ne sais plus qui tu es
Ce que tu fais, ce que tu deviens
Tu erres le nez au vent
Et marche dans le vide
De l’absence d’appuis solides
Tu n’es plus et pourtant tu étais
Une douche de sensations
D’impressions, d’épouvantes aussi
Rien ne va plus
Tu joues ta vie et tu attends
Que le temps te laisse
Que l’espace t’emprisonne
Que ton être ne soit plus
Envole-toi, flotte parmi les autres
Disperse-toi dans l’univers
Oublie ton tas de chair
Et va au dehors de tout ton être
Regarde le soi, chéris-le
Et deviens autre, tout autre…
00:23 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autre, vierge, sans paraître | Imprimer
23/12/2022
Jour mort
Il est parti l’oiseau
Plus jamais son chant ne résonnera
Au lever du jour derrière l’obscurité
La nuit est encore là fraîche
Le renard jappe, le réveil t’engourdit
Une souris gratte dans le bois du mur
Elle se moque de toi
Silence de la fin de nuit
Début d’un nouveau jour
Il se détourne de sa naissance
Et te regarde, anxieux
Que faire aujourd’hui
La pluie tombe
Maussade est la perspective
D’un jour sans vie…
05:26 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
22/12/2022
Nouvelle année
Un jour sans lien
Ni passé, ni avenir, ni même présent
Perte dans l’espace et le temps
Et pourtant une année s’est écoulée
Enjolivée de bonheur, d’espoir et de rêve
Assombrie de regrets et de déceptions
Alors, prenons l’engagement
De ne plus nous laisser berner
Par les évènements, heureux ou malheureux
Et de vivre sans nous soucier du monde
Sentons l’air frais de l’absence
Marchons sans faiblesse devant notre corps
Et propulsons-nous à l’aventure
De l’absence de projets
02:04 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avenir; futur, équivoque | Imprimer
21/12/2022
Silence...
Oui, huit jours sans se manifester, sans un écran pour rêver, pour laisser tourner l"imagination... C'est long...
Reprise des activités dans le brouillard...
03:48 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Le courant d’air de l’éternité
Rejoins ta bille de silence
Là où rien ne s’agite ni ne parle
Le silence te berce, le froid t’envahit
Rejoins ce reste d’inexistence
Lorsque le glaçon te prend
Et t’entraine vers l’inachèvement
Ressens-tu ce froid qui t’envahit ?
Et rien ne te dit sa beauté
Tu découvriras des bienfaits inestimables
Tu découvriras un être de bonheur
Tu planteras ton regard dans l’œil malicieux
Des voisins qui t’accompagnent
Et tu te gonfleras d’ivresse sauvage
Adieu les accompagnants
Adieu le brouillard de la vie
Voici le soleil de la vérité
Qui luit sur toi-même et te fait perdre
Le masque du moi
Désormais, va la tête haute
Et laisse-toi pénétrer
Par le courant d’air de l’éternité
03:45 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : absence, ralentissement, fin | Imprimer