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14/08/2022

Du rien naît le tout

Nos savants sont-ils réellement bien ?
Dernière recherche : du rien naît le tout
C’est-à-dire l’univers et… la vie
Le big-bang n’est qu’une étincelle
Faite à partir de zéro, c’est-à-dire rien
Est-ce possible ?
Le zéro, c’est-à-dire l’absence
Engendre la présence à partir de rien

Du rien naît le tout, c’est-à-dire le chiffre
Et plus particulièrement le Un
Mais le Un, qui l’a engendré ?
Aussi curieusement que cela paraisse
Nos savants n’ont trouvé que le Zéro
C’est-à-dire rien, rien de rien
Le zéro engendre l’infini
En passant par le Un

Oui, ils nous l’ont démontré :
Zéro à la puissance zéro
Est égal à Un
Et ce n’est pas une blague
C’est le big bang froid
Qui, par la magie des nombres
A engendré le big bang chaud
Et la totalité de l’univers
D’un grain d’information 
Naît un grain de matière
Puis l’infini de l’information
Puis le monde de matières

Ouf ! Est-ce vrai ?
Ce passage du Zéro au Un
Est-il dû au doigt de Dieu
Rappelant par-là l’image de Michel-Ange ?
Là intervient le temps imaginaire
Un temps non physique

Mon Dieu, que de pièges en ce bas-monde !

13/08/2022

Pièce poétique sur le cosmos

22-07-26 Affiche Eff Cosm.jpg

12/08/2022

Mort

Un monde figé, silencieux, sans âge
Il passe sous le chapiteau. Entrée…
Sûr de lui, il va même jusqu’à rire
Quelle délicatesse éperdue

La course toujours, éperdue    
Les pieds endoloris, la bouche pâteuse
Il voit et poursuit dans l’attente
Jusqu’au repos final, sans fin

Pleure l’homme déchu, étoilé
Pleure le compagnon de misère
Où est-il passé et que fait-il ?
Rien n’est plus pareil. Immobile

Ainsi il plonge dans l’extase
Il ouvre les yeux, regarde son visage
Expressif et envieux, mais mort
Poursuis ton chemin. Va plus loin…

… Attente du trou d’air…
Une si longue attente 

08/08/2022

Le monde tel qu'il est

Le monde tel qu’il est, qu’est-il ?
Une boule de vies grouillantes
Ou un désert sans mouvement
Le mouvement est-il même une preuve
D’existence d’un soi autre que le moi

Et d’abord, qu’en sait-tu toi 
Que le moi englobe de chair
Et qui se pavane parmi les autres
Jusqu’à ne plus ressembler
Qu’à un autre parmi les autres

Il traversa ces nuits comme un fantôme
Exclu du monde tel qu’il est
Il erra longuement parmi les spectres
Jusqu’à ce qu’il trouve la preuve
D’une existence entière
Derrière ces vies brisées

Il marche maintenant vers la fin
Elle vient au lointain, ivre d’ardeur
Et de passage sur le toit
Une autre coupure encore
Et la fin de l’exclusion
Plus d’époques ternes
Mais la brillance du soi
Et l’extinction du moi

Finie cette course effrénée
Les derniers fils s’évadent
Tu sors ton couteau
Et tranche d’un coup
Ce qui te retenait là
Où tu n’es plus
Et ne sera plus jamais

A bientôt…