14/12/2016
Dés
A nouveau l’être maléfique et blanchi
Qui courre sans vergogne dans la montagne
A-t-il toute sa tête ce spectre jauni ?
Mérite-t-il vraiment ce retour du bagne ?
Sait-on ce qui vient ensuite, derrière l’ombre
De ce grand chacal enfiévré de douceur ?
Aurais-tu perdu au jeu des dés sans nombre
Ou donc serais-tu passé sans ta demi-sœur ?
Et cet autre monde sans corne ni fureur
Se prête aisément à l’échange d’imposteurs
Dieu soit loué, il se refuse à l’entrée
Quel rêve étincelant et maléfique
Tourne dans la tête du pasteur séraphique
Et l’entraîne vers une innocence feutrée ?
© Loup Francart
07:29 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture arabe, poème, littérature | Imprimer
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