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10/10/2011

La fée, film franco-belge de Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

 

Présentation :
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=lZqLRdphj3I
http://www.youtube.com/watch?v=3V6jk9t5T94 


Le résumé du film donné par MK2 :
Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

 

Les premières images font rire, effet de la répétition. L’arrivée de la fée qui n’en a pas l’air est également comique puisqu’elle prend l’ascenseur en panne qui marche à nouveau. Drôle aussi l’évacuation de la gorge du veilleur de nuit du bouchon de la bouteille ketchup et la danse massage de son dos qui l’endort jusqu’au lendemain. Puis les gags s’enchaînent, drôles, frais, inattendus. Ils tiennent du Laurel et Hardy, des Marx Brothers et surtout, tout au long, de Jacques Tati.

Mais au bout de trois quart d’heure on commence à se lasser de ces gags qui laissent un goût de juxtaposition sans maîtrise de l’ensemble. Le gag des policiers laisse de marbre, la soirée dans le bistrot entre les rugbywomen s’intéressant à la chanson romantique est assez réussie, les pensionnaires de l’hôpital psychiatrique jouant au poker avec leurs gélules font sourire, les clandestins africains sont attristants. Trop, c’est trop.

Film dont on ne sait que penser, au bout du compte, car il nous a fait rire, puis il nous a fatigué. Burlesque poétique, nous dit Jean-Luc Douin dans le Monde, mais cette manière de mendier le rire qui condamne le spectateur à s’esclaffer, comme le note Bernard Achour du Nouvel Observateur, laisse une lourde impression d’inachevé. La poésie fait alors place aux longues ficelles destinées à séduire le spectateur. Dommage.

 

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