05/08/2011
A nouveau, le silence de la nuit
A nouveau, le silence de la nuit
Comme une auréole sur le tissu
Des souvenirs et de l’avenir
Où donc m’entraîne cette indolence
Avant le lever du jour, pâle et désorienté
J’erre dans ma solitude bénite
Comme un amant se noie
Dans les bras échevelés et caressant
D’une belle au visage de marbre
C’est le temps de la création
Des virages sublimes de l’imagination
Emportée par les courants improvisés
De l’air et du palpable imperceptible
Qui chemine dans la peau transparente
Qui me sépare de la vie réelle
Et je me noie, englué dans l’ignorance
De jours meilleurs, de plaisirs subtils
En contact avec le vrai et le beau
Et j’erre inlassablement, détourné
De cette connaissance chaleureuse
D’une intimité de pensée conduisant les héros
Vers les cieux blancs et vides
De la présence souhaitable
De cette évanescence indescriptible
Seule, sensible, brûlante et mystérieuse
Au fond de soi, de toi,
Oui, de nous… Probablement.
05:04 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, poème | Imprimer
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