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20/11/2010

Plus rien de toi

Plus rien de toi, pas même un souvenir

Plus rien de toi, vivante en toutes choses

 Dans la pénombre froide des matins d’hiver

Et m’envahir de ton absence jusqu’au dégoût

Prendre la forme des nuits sans étoiles

Le dictionnaire géographique de tes attitudes

Jusqu’à m’emplir de l’ébauche d’un geste

Celui de tes mains vers ton visage

 Et ne plus voir dans ce geste inachevé

Que l’impossible instant de rencontres futures

Perspectives flottantes d’attitudes impossibles

Je tourne mon regard au-delà d’images passées

Par delà la rue enneigée et déserte

Jusqu’à cette fenêtre entrevue dans l’ombre

Où évolue encore la forme incertaine de ton visage

Labyrinthe

Revenir aux formes fondamentales, jusqu'à ne plus savoir quoi contempler, ne plus connaître la profondeur et la hauteur, ne plus trouver que la droite et la gauche, que le haut et le bas.

Et s'enfouir dans les angles épineux pour y trouver refuge.

ETOILE 5.jpg

19/11/2010

Regard dans la vis sans fin

Un seul regard comme un millefeuille qui se développe en tournant sur lui-même.

Un trompe l'oeil comme une vis sans fin, mais sans courbe, ni rondeur, dans une harmonie née du mouvement insolite des surfaces les unes par rapport aux autres. Et des angles naît la spirale...

 

Carcar 6.JPG

Construire l'irrationnel

 Le dessin comme une application des lois de la nature, au secours de la raison et de la déraison.

Regardons la diversité dans la monotonie, le chevauchement impossible des volumes, comme une plongée dans le néant d'une rationnalité inexperte.

Losange 2-CL.jpg

 

Errance

On erre dans les bruits

On divague sous la pluie

On se noie de couleurs sales

De murs fripés, de tuiles tombées

De gouttes séchées aux vitres

Le moteur humain ronronne

A petits pas vacillants

On s’enveloppe de chaleur moite

On résonne de tendresse sous la brume

La caresse d’une table bancale

De ses bords émiettés et rugueux

Le frôlement d’un mur nu

L’odeur aigre des sifflets de la gare

Trop-plein de poussière des encoignures

Au-delà d’un amas de tuyaux tièdes

Crochets rouillés en mal de pendaison

Je suis le regard de ton absence

Je ne suis plus, je commence

J’achève, je vais finir

Peut-être est-ce déjà arrivé

La machine tourne à vide

Enroule des courroies, entraîne des poulies

Se peuple de renvois, de crémaillères

On surveille la machine

L’œil sur les compteurs et les voyants

On graisse, on huile, on lubrifie

Et ça tourne… ça tourne…

J’achève, j’arrive

Je vais arriver, je commence

Je serai le regard de ta présence.