Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/10/2022

Retour en arrière

Longtemps j’ai cru à la sagesse des anciens
Ces vieilles personnes qui pensent et disent
Mais ne font rien de bien, ni même de mal
Ils sont confis et ne savent que penser
Enfermés dans leur vision d’un monde dépassé
Ils ne voient plus les changements
Leurs petits enfants deviennent adultes
Les adultes sont dans la fleur de l’âge
Et eux ne bougent plus, se lèvent tard
N’ont plus d’intérêts pour la joie ou la peine
Seul compte leur douillet bonheur fragile
Qui ronronne tranquillement au coin du feu
Et près du lit où ils s’étendent mollement
Et soudain ils s’écrient d’une voix forte :
« Ah ! qu’étaient bonnes ces soirées folles
Où l’ombre de la lutte finale s’épaississait
Et faisait dire au chef de l’État
Plus que quelques jours et nous serons en paix
Nous, les vieux, sommes jeunes d’inventivité
On invente la boîte sans couvercle
Qui fait sauter le monde dans le vide 
Et donne l’espace et le temps nécessaire
Aux autres humains qui sans cesse expriment
Leur mécontentement d’une vie toujours renouvelée

 

13/07/2020

L'observatoin de soi

Faire taire en soi celui qui s’observe. Il est toujours là à dire : « Je n’arrive pas à me quitter et à ne plus me voir pour être. » C’est le moi existentiel  qui ne veut pas céder, la matière qui ne veut pas lâcher, toute cette partie de nous-même qu’il faut abandonner pour être. Lutter contre le moi, s’abandonner au soi, c’est-à-dire à l’âme qui cherche à s’abandonner au divin.

Alors survient la nouvelle naissance, celle de l’esprit. Elle est perceptible et consciente comme une séparation qui se fait en nous, à la fois montée et descente vertigineuse, descente du matériel, montée vers le spirituel, sans rupture de l’être propre. C’est la perception  du monde spirituel, véritable univers immatériel, aux lois différentes de notre monde.