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18/10/2011

Le paradis d’Amitabha, peinture sur soie, 1795

 

Le musée national des arts asiatiques, dit musée Guimet, recèle de nombreux trésors, dont une immense peinture sur soie à fond rouge.

 

11-10-18 La paradis d'Amitabha.jpg

 

Elle représente trois personnages principaux assis en tailleur. Six autres personnages les entourent. Ils sont laids, mais priant. On n’en voit que la tête et le haut du corps. Les trois principaux semblent en contemplation ou plutôt en méditation. Ce qui retient l’attention, après quelques temps, est le rapprochement à faire avec la vision chrétienne du paradis.

On voit ici trois personnages, comme le Père, le Fils et le Saint Esprit dans la vision chrétienne. Ils devisent entre eux, lentement, ayant l’éternité devant eux. Tous les personnages sont auréolés à la manière chrétienne. Les six apôtres, pourrait-on dire tellement ils leur ressemblent, écoutent, regardent, sans rien dire, ni faire. C’est bien le paradis, où le temps n’existe pas, ou si peu. Tous ont le temps et jouissent de ce temps.

On admirera également le dessin des robes, comme des fleurs de lotus sur lesquelles reposent les trois personnages : évanescence doucereuse d’une lévitation mystique.

 

 

"L'individu est un pouvoir d'être de l'éternel, un pouvoir conscient et éternellement capable de relations avec Lui, mais Un aussi avec Lui au centre de la réalité de son existence éternelle. Cette vérité, l'intelligence peut la saisir (...) mais c'est seulement en l'esprit que cette vérité peut être entièrement réalisée, vécue  et devenir un fait. Quand nous vivons en esprit, non seulement nous connaissons, mais nous sommes cette vérité de notre être."

                            Sri Aurobindo