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17/11/2019

La nécessité d'agir

Vous arrive-t-il d’agir en vue d’un bien alors qu’une autre partie de nous-même trouve absurde cette attitude ?

Cette nécessité qui s’impose à vous n’incombe qu’aux choses possibles. Elle procède de la possibilité et de la conscience surnaturelle, mais réelle. Elle impose l’action pour elle-même et non pour son objet.

La nécessité du bien ne peut venir que d’ailleurs. Elle s’impose à nous presque contre notre propre volonté.

 

23/08/2019

La part du bien

Ne jamais rejeter quelques enseignements ou actes que ce soient. Il y a toujours une part de vérité dans l’erreur, comme il y a toujours une part de bien dans le mal. De même que le mal à l'état pur n’existe pas chez l’homme, l’erreur pure est impossible, car le propre de l’homme est d’aspirer à la vérité comme au bien.

La difficulté est de distinguer le bien pur qui est le bien du monde divin du bien terrestre qui est un faux bien. Il en est de même de la vérité qui n’est pure qu’au niveau du monde divin, alors que dans les mondes matériels ou des idées en est plus ou moins proche selon la parcelle de vérité divine qu’elle contient.

31/01/2017

La bienveillance

Qu’est-ce que la bienveillance. Pour le dictionnaire Larousse, c’est la disposition d'esprit inclinant à la compréhension, à l'indulgence envers autrui. Pour le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, la bienveillance est une disposition généreuse à l'égard de l'humanité (la bienveillance comme vertu ou comme comportement général) ou une disposition particulièrement favorable à l’égard de quelqu’un (la bienveillance comme attitude concrète dans les relations d’une personne avec une autre).

En ce temps compulsif de critique de l’autre (le candidat à la présidence) et des autres (ceux qui ne pensent pas comme soi), il est bon de réfléchir au sens de ce mot sympathique, mais oublié. Alors penchons-nous sur son étymologie, bene volens : avoir le désir du bien, souhaiter le bien. On remarque tout de suite que l’étymologie ne parle pas d’autrui, n’est pas tournée vers quelqu’un. La bienveillance ne veut qu’une chose : le bien. Qu’est-ce que le bien ? Ce qui s’oppose au mal. C’est un choix purement humain qui signifie que chacun est libre et peut refuser un comportement déterminé qui s’impose à l’extérieur de lui. Le bien est l’acte par lequel l’homme fabrique le bien dans son quotidien. Quelle responsabilité !

Ainsi la bienveillance est au-delà de la simple sympathie ou empathie envers quelqu’un. Par l’attitude qu’elle incarne, elle fabrique le bien, le protège, veille sur lui. C’est cela son sens réel : veiller au bien. La "bien-veillance" ne s’applique pas seulement à une personne. Elle s’applique également à la société en général,  aux êtres vivants en général, à la nature, à l’environnement, etc.

La bienveillance commence donc par l’adoption d’un nouveau regard : tenter de comprendre plutôt que de critiquer, accueillir avec bienveillance plutôt que de rejeter. Ah, là, c’est dur ! C’est un véritable apprentissage ! Il ne s’agit plus de veiller sur quelqu’un que nous connaissons, avec lequel nous avons des affinités, mais de veiller sur un autre, inconnu, et également sur soi-même, les autres, l’humanité, les êtres vivants, la nature, et, mieux encore, de veiller au bien en général, c’est-à-dire à une aspiration vers une autre vision des choses qui ne vise qu’un but, l’association du bon, du beau, de la vérité grâce au bien.