Perdu

Où vas-tu ?

Ne cherche pas

Apprends simplement à chercher

Laisse aller tes interrogations

Réchauffe ton cœur

Ne pleure pas

Reste en toi-même

Et regarde en toi

Là se tient le secret

L’or, qui n’est rien qu’un métal

Parce qu’il brille

Noie-toi, en toi

Que plus rien n’obstrue

Tes yeux de verre

 

Le coeur

Le cœur ne donne rien au chercheur

Mais un supplément d'encouragement

A celui qui travaille les yeux fermés

sur l'inconnaissance et l'ignorance

 

 

Instant sans rien

Il prit la porte

Il leva les bras

Et s’engouffra dans le trou

Il n’avait plus de repères

Il tourna la tête et ouvrit les yeux

Un miroir étincelant

Et de nombreuses lumières

Environnaient son entourage

Qu’il ne pouvait toucher

Un regard suffisait

Il suivait le chemin

Qui parfois s’assombrissant

Il arriva près d’un passage

Regarda par l’ouverture

Et se décida à sauter

Surprise ! Plus un son

Plus un toucher

Il flottait sans savoir où il allait

Quel instant délicieux

Que cette parenthèse dans la vie

Rien ne le touche plus que cette absence

 

Adieu, ferme tes yeux

J’étais, je ne suis plus

 

 

 

 

Il est parti le vivant

Il est parti le vivant

il file la tête haute

regardant l'homme

le grand avec un fusil

qui marche sur sa terre

il l'avait toutefois marqué

de sa propriété propre

mais rien n'y fit

Alors il se leva

huma l'air et

bandant ses muscles

s'élança dans le vent

et courut à perdre haleine

vers l'espoir, la délivrance

le soleil apparu à l'horizon

le jour s'était levé

un nouveau jour commençait

Sommeil

Que deviens-tu ?

ta blondeur s'étale dans le quotidien

Je vois tes yeux noirs voguer par delà le regard

dans la plaine blanche et lointaine

je cherche vainement l'étincelle

rien ne vient, c'est froid

plus un souffle de vie n'échappe de ta bouche

quel rêve ! Le froid domine

Une lueur étrange nous environne

un  monde nouveau est là

il tend la main au plus offrant

l'étrange lueur s'essouffle

je m'endors...